Abris de fortune
À l'occasion de la fête de la Libération qui a coïncidé cette année avec l'exercice de défense passive que vient d'entamer Israël et où les sirènes d'alarme avaient retenti pendant une minute et demie sur l'ensemble du territoire pour appeler les Israéliens à descendre aux abris, tout Libanais se demande que sont devenus nos abris, presque inexistants dans la plupart des anciens immeubles, loués ou convertis en garages, et dans d'autres simplement inexistants. Une question donc nous vient à l'esprit : où se cacher en cas d'une nouvelle attaque plus meurtrière qu'en 2006 ? Quant à nos sirènes, il est inutile de savoir si elles existent et si elles fonctionnent encore. Une chose est certaine : elles ont trouvé refuge probablement dans la casse de Jisr el-Wati, avec tous ces trains et autobus abandonnés et qui datent des années 1960. Et en revenant à cette époque, tout le monde se souvient qu'en 1967, lors de la guerre des Six-Jours, les autorités avaient incité les automobilistes à peindre les phares de leurs voitures en bleu pour se protéger contre toute attaque probable durant la nuit. Aujourd'hui, avec toute la technologie moderne, dites-nous messieurs si une seule mesure a été envisagée pour protéger le peuple en cas de guerre généralisée.
Antoine SABBAGHA
À l'occasion de la fête de la Libération qui a coïncidé cette année avec l'exercice de défense passive que vient d'entamer Israël et où les sirènes d'alarme avaient retenti pendant une minute et demie sur l'ensemble du territoire pour appeler les Israéliens à descendre aux...
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