À l'occasion de la visite officielle du Premier ministre Saad Hariri en Espagne demain jeudi, l'ambassadeur d'Espagne au Liban, Juan Carlos Gafo Acevedo, a organisé hier une rencontre avec les journalistes afin de présenter entre autres les relations bilatérales et les efforts de l'Espagne pour relancer les négociations de paix.
M. Hariri, qui séjournera à Madrid les jeudi 8 et vendredi 9 avril, sera accompagné des ministres Ali Chami, Mohammad Safadi et Waël Bou Faour, de son chef de cabinet Nader Hariri, de ses conseillers Mohammad Chatah et Hani Hammoud, ainsi que d'une délégation d'hommes d'affaires et d'investisseurs. Ces derniers devraient se réunir avec des hommes d'affaires espagnols afin d'encourager les échanges commerciaux entre les deux pays.
Le Premier ministre devrait s'entretenir lors de sa visite à Madrid avec le roi Juan Carlos, le chef du gouvernement espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero, le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos, la ministre espagnole de la Défense Carme Chacon, le président du Sénat Javier Rojo, ainsi qu'avec les membres des commissions parlementaires de la Défense et des Affaires étrangères.
M. Hariri devrait se réunir également avec les membres de la diaspora libanaise et les ambassadeurs des pays arabes. Il donnera également une conférence au Forum de la nouvelle économie à Madrid.
Au cours de sa réunion avec les journalistes, l'ambassadeur d'Espagne a souligné que M. Hariri s'entretiendra avec les dirigeants espagnols de trois points principaux : la situation politique actuelle du Liban, les relations bilatérales entre le Liban et l'Espagne, et la paix au Moyen-Orient. « L'Espagne est actuellement à la tête de l'Union européenne et le Liban sera à partir de mai prochain président du Conseil de sécurité », a rappelé M. Gafo. « Le Liban fait partie intégrante du processus de paix au Moyen-Orient et peut jouer un rôle important dans ce cadre. Nous voulons relancer le processus de paix », a-t-il dit, soulignant qu'il « y a des chances qu'il faut saisir actuellement » et qu'une « initiative pourrait être prise lors du sommet de l'Union pour la Méditerranée, qui se tiendra le 7 juin prochain à Barcelone. L'Union européenne est en contact permanant avec le quartette pour le Moyen-Orient et avec les États-Unis afin de parvenir à des résultats tangibles ».
Soulignant qu'actuellement la relance du processus de paix est propice, il a mis l'accent sur les recommandations relatives à la paix dans la région, prises au terme du sommet arabe tenu en Libye, et sur le gel par Israël de la construction des colonies en Cisjordanie jusqu'à septembre prochain.
35 millions d'euros l'année dernière
Concernant les relations bilatérales, M. Gafo a mis l'accent sur le rapprochement qui s'opère entre le Liban et l'Espagne, notant que le roi d'Espagne s'était rendu au Liban en février dernier et que le chef de l'État Michel Sleiman avait effectué une visite officielle en Espagne en octobre dernier. C'est également en octobre dernier que le Premier ministre espagnol s'était rendu au Liban. Il a également noté qu'au cours des douze derniers mois, la ministre de la Défense a effectué quatre visites au Liban et que le ministre des Affaires étrangères a séjourné deux fois à Beyrouth.
M. Gafo Acevedo a noté que la coopération entre les deux pays se fait dans divers domaines, notamment culturel, économique, commercial et en matière de développement durable. « Dans ce cadre, en 2009, le chiffre de la coopération espagnole au Liban s'élevait à 35 millions d'euros. En 2008, ce chiffre était de 32 millions d'euros, alors qu'en 2006, l'aide espagnole au Liban était de 17 millions d'euros », a-t-il ajouté.
La coopération avec le Liban implique également la présence du contingent espagnol au sein de la Finul. Ce contingent compte environ 1 200 hommes, déployés dans la zone de Marjeyoun. « Ce n'est pas le nombre des hommes et des femmes présents sur le terrain au Liban-Sud qui fait l'importance de la mission, mais surtout la forme de l'aide, notamment sur le plan logistique. Le contingent espagnol est présent également sur le plan de l'aide quotidienne à la population, que ce soit sur le plan du déminage, de l'asphaltage des routes, des soins médicaux ou encore des soins vétérinaires dispensés aux animaux domestiques et aux troupeaux dans la zone », a-t-il dit.
Il a souligné que « la Finul est présente pour aider le gouvernement libanais et son armée. Dans ce cadre, il existe une coopération en matière de défense. Les soldats libanais sont formés à des techniques de déminage par exemple », a-t-il ajouté. « La présence du contingent espagnol de la Finul est une preuve de l'engagement de l'Espagne vis-à-vis du Liban », a-t-il estimé.
En matière d'échanges commerciaux, des efforts peuvent être effectués. Ainsi, le volume des exportations espagnoles vers le Liban se chiffre à 300 millions de dollars. Ce chiffre constitue 2 % des importations libanaises. En matières de produits divers, l'Espagne est le quatorzième fournisseur du Liban. Les produits espagnols que l'on peut trouver sur le marché libanais sont notamment des produits pétroliers, électriques, textiles, des voitures et des médicaments, a expliqué l'ambassadeur d'Espagne.
En réponse à une question relative à la visite de M. Hariri à Damas, qui se tiendra à quelques jours de son retour de Madrid, l'ambassadeur d'Espagne a souligné que « la Syrie est un pays-clé dans la région et au Liban. Les relations entre les deux pays sont basées sur le respect, le bon voisinage et la confiance ». « La visite de M. Hariri à Damas est importante pour consolider cette nouvelle relation entre les deux pays, qui a pour bases des relations d'égal à égal, des relations bâties sur le principe du bon voisinage et du respect mutuel », a-t-il souligné en conclusion.
M. Hariri, qui séjournera à Madrid les jeudi 8 et vendredi 9 avril, sera accompagné des ministres Ali Chami, Mohammad Safadi et Waël Bou Faour, de son chef de cabinet Nader Hariri, de ses conseillers Mohammad Chatah et Hani Hammoud, ainsi que d'une délégation d'hommes d'affaires et d'investisseurs. Ces derniers devraient se réunir avec des hommes d'affaires espagnols afin d'encourager les échanges commerciaux entre les deux pays.
Le Premier ministre devrait s'entretenir lors de sa visite à Madrid avec le roi Juan Carlos, le chef du gouvernement espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero, le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos, la ministre espagnole de la Défense Carme Chacon, le président du Sénat Javier Rojo, ainsi qu'avec les membres des commissions parlementaires de la Défense et des Affaires étrangères.
M. Hariri devrait se réunir également avec les membres de la diaspora libanaise et les ambassadeurs des pays arabes. Il donnera également une conférence au Forum de la nouvelle économie à Madrid.
Au cours de sa réunion avec les journalistes, l'ambassadeur d'Espagne a souligné que M. Hariri s'entretiendra avec les dirigeants espagnols de trois points principaux : la situation politique actuelle du Liban, les relations bilatérales entre le Liban et l'Espagne, et la paix au Moyen-Orient. « L'Espagne est actuellement à la tête de l'Union européenne et le Liban sera à partir de mai prochain président du Conseil de sécurité », a rappelé M. Gafo. « Le Liban fait partie intégrante du processus de paix au Moyen-Orient et peut jouer un rôle important dans ce cadre. Nous voulons relancer le processus de paix », a-t-il dit, soulignant qu'il « y a des chances qu'il faut saisir actuellement » et qu'une « initiative pourrait être prise lors du sommet de l'Union pour la Méditerranée, qui se tiendra le 7 juin prochain à Barcelone. L'Union européenne est en contact permanant avec le quartette pour le Moyen-Orient et avec les États-Unis afin de parvenir à des résultats tangibles ».
Soulignant qu'actuellement la relance du processus de paix est propice, il a mis l'accent sur les recommandations relatives à la paix dans la région, prises au terme du sommet arabe tenu en Libye, et sur le gel par Israël de la construction des colonies en Cisjordanie jusqu'à septembre prochain.
35 millions d'euros l'année dernière
Concernant les relations bilatérales, M. Gafo a mis l'accent sur le rapprochement qui s'opère entre le Liban et l'Espagne, notant que le roi d'Espagne s'était rendu au Liban en février dernier et que le chef de l'État Michel Sleiman avait effectué une visite officielle en Espagne en octobre dernier. C'est également en octobre dernier que le Premier ministre espagnol s'était rendu au Liban. Il a également noté qu'au cours des douze derniers mois, la ministre de la Défense a effectué quatre visites au Liban et que le ministre des Affaires étrangères a séjourné deux fois à Beyrouth.
M. Gafo Acevedo a noté que la coopération entre les deux pays se fait dans divers domaines, notamment culturel, économique, commercial et en matière de développement durable. « Dans ce cadre, en 2009, le chiffre de la coopération espagnole au Liban s'élevait à 35 millions d'euros. En 2008, ce chiffre était de 32 millions d'euros, alors qu'en 2006, l'aide espagnole au Liban était de 17 millions d'euros », a-t-il ajouté.
La coopération avec le Liban implique également la présence du contingent espagnol au sein de la Finul. Ce contingent compte environ 1 200 hommes, déployés dans la zone de Marjeyoun. « Ce n'est pas le nombre des hommes et des femmes présents sur le terrain au Liban-Sud qui fait l'importance de la mission, mais surtout la forme de l'aide, notamment sur le plan logistique. Le contingent espagnol est présent également sur le plan de l'aide quotidienne à la population, que ce soit sur le plan du déminage, de l'asphaltage des routes, des soins médicaux ou encore des soins vétérinaires dispensés aux animaux domestiques et aux troupeaux dans la zone », a-t-il dit.
Il a souligné que « la Finul est présente pour aider le gouvernement libanais et son armée. Dans ce cadre, il existe une coopération en matière de défense. Les soldats libanais sont formés à des techniques de déminage par exemple », a-t-il ajouté. « La présence du contingent espagnol de la Finul est une preuve de l'engagement de l'Espagne vis-à-vis du Liban », a-t-il estimé.
En matière d'échanges commerciaux, des efforts peuvent être effectués. Ainsi, le volume des exportations espagnoles vers le Liban se chiffre à 300 millions de dollars. Ce chiffre constitue 2 % des importations libanaises. En matières de produits divers, l'Espagne est le quatorzième fournisseur du Liban. Les produits espagnols que l'on peut trouver sur le marché libanais sont notamment des produits pétroliers, électriques, textiles, des voitures et des médicaments, a expliqué l'ambassadeur d'Espagne.
En réponse à une question relative à la visite de M. Hariri à Damas, qui se tiendra à quelques jours de son retour de Madrid, l'ambassadeur d'Espagne a souligné que « la Syrie est un pays-clé dans la région et au Liban. Les relations entre les deux pays sont basées sur le respect, le bon voisinage et la confiance ». « La visite de M. Hariri à Damas est importante pour consolider cette nouvelle relation entre les deux pays, qui a pour bases des relations d'égal à égal, des relations bâties sur le principe du bon voisinage et du respect mutuel », a-t-il souligné en conclusion.
À l'occasion de la visite officielle du Premier ministre Saad Hariri en Espagne demain jeudi, l'ambassadeur d'Espagne au Liban, Juan Carlos Gafo Acevedo, a organisé hier une rencontre avec les journalistes afin de présenter entre autres les relations bilatérales et les efforts de l'Espagne pour relancer les négociations de paix.M. Hariri, qui séjournera...
