Rechercher
Rechercher

Économie - Restructuration

Le gouvernement allemand et tous les partis insatisfaits du plan d’Opel

Le gouvernement allemand et l'ensemble des partis politiques du Parlement ont jugé hier insatisfaisant le plan de restructuration du constructeur Opel, qui lui demande de le financer en partie. Opel espère récolter 1,5 milliard d'euros de Berlin, qui attend les résultats d'un audit privé, et ne s'est pas encore prononcé sur la demande d'aide publique. Le gouvernement allemand réclame un « plan de cloisonnement », pour éviter que d'éventuelles aides ne soient reversées par Opel à sa maison mère américaine General Motors, selon le compte rendu d'une réunion de la commission parlementaire de l'Économie et de la Technologie. Il regrette aussi l'absence « d'engagements sur les capitaux propres d'Opel », et qu'Opel « ne dise pas comment il veut écarter le risque de faillite » après 2013. Il souligne également que « la participation financière des autres pays européens qui accueillent des sites d'Opel (Autriche, Pologne et Espagne) n'est pas clarifiée ». Le plan de restructuration d'Opel reste suspendu au bon vouloir des gouvernements. Le constructeur demande aux pays européens où il est implanté 2,7 milliards d'euros pour le mener à bien. Les conservateurs de la CDU/CSU ont indiqué pour leur part qu' « il ne doit pas y avoir de traitement particulier » pour Opel, qui veut supprimer 8 300 emplois sur environ 50 000 en Europe. L'Allemagne perdra 3 911 emplois, sur 24 300.

Le gouvernement allemand et l'ensemble des partis politiques du Parlement ont jugé hier insatisfaisant le plan de restructuration du constructeur Opel, qui lui demande de le financer en partie. Opel espère récolter 1,5 milliard d'euros de Berlin, qui attend les résultats d'un audit privé, et ne s'est pas encore prononcé sur la demande d'aide publique. Le...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut