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Nos Lecteurs ont la Parole

Les lecteurs ont voix au chapitre

Je suis heureuse d'annoncer à  L'Orient-Le Jour que M. Charbel Nahas, ministre des Télécommunications, le lit.
En effet, alors que ce journal avait publié samedi dernier la lettre que je lui adressais par votre intermédiaire, un employé de la poste est venu sonner chez moi à 8h du matin. Comme il ne parlait ni le français ni l'anglais, j'ai dû le renvoyer faute de pouvoir parler avec lui.
Dix minutes après, arrivait son chef, très embarrassé. D'après lui, il manquait mon prénom sur la lettre ! Mais je vis seule et personne d'autre ne porte mon nom dans l'immeuble. J'étais donc obligatoirement la destinataire. Ce monsieur n'avait pas d'explications pour les autres lettres perdues, recommandées ou non.
Merci de votre intervention qui aidera peut-être la poste libanaise à faire mieux son travail à l'avenir.

Bernadette NASR

Noyés  dans la boue

En   1950,  face au boom économique que connut la capitale après l'indépendance, un de nos grands journalistes de l'époque ne cessait de critiquer  la municipalité de Beyrouth qui exerçait le chantage sur le peuple par le biais d'hommes corrompus, reprenant  toujours dans ses articles ce refrain bien connu : « La municipalité nous a noyés dans un bain de boue, boue... boue. Sacrée boue, y a-t-il quelqu'un  pour nous sauver ? »
Aujourd'hui, le même cri de désespoir est sur les lèvres des Beyrouthins et l'histoire se répète, avec une capitale qui étouffe, des permis de construction qu'on distribue à tort et à travers pour ériger des tours dans des ruelles qui n'ont pas changé de structure depuis les années 1960, sans  oublier les grands points de ventes qui ne cessent de pousser comme des champignons et  contribuent à paralyser la circulation. Aucun jardin public n'est prévu à ce jour faute d'espace, et surtout plus de places pour garer en l'absence de parkings publics.
Quant à l'accueil qui vous est réservé si jamais vous avez une  affaire à régler, cela est une autre histoire. À titre d'exemple, si vous êtes un ancien propriétaire désireux d'enregistrer vos loyers, ne vous étonnez pas d'avoir affaire à un grognon d'un certain âge qui se moquera  de vos revenus, comme s'il était lui-même lésé, et vous dira qu'étant donné leur modicité, estimez-vous heureux qu'il ait encore envie d'enregistrer  vos  contrats de location. Enfin - un comble ! -, si vous voulez porter plainte parce qu'un voisin a eu  la géniale idée de peindre sa façade d'une couleur choquante, l'unique réponse que vous obtiendrez est celle-ci : « Si cela ne vous plaît pas, choisissez la couleur de votre parti pour votre appartement. »...

Antoine SABBAGHA

Je suis heureuse d'annoncer à  L'Orient-Le Jour que M. Charbel Nahas, ministre des Télécommunications, le lit. En effet, alors que ce journal avait publié samedi dernier la lettre que je lui adressais par votre intermédiaire, un employé de la poste est venu sonner chez moi à 8h du matin. Comme il ne parlait ni le français ni l'anglais,...

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