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Cinema- - Entre parenthèses

C’est quand le bonheur ? *

Il y a des gens qui passent toute leur vie à chercher le bonheur, ne  sachant pas qu'ils l'ont parfois à leurs côtés, ne réalisant pas qu'ils se trompent souvent d'adresse. Le Bonheur est dans le pré, comme disait l'autre, simple, sans fioritures, sans grands atours ni apparats. Le bonheur ne fait pas de fracas. Il chuchote, murmure, fait un froissement d'ailes. Il n'est pas celui que vend la société : «  Gagnez un chalet de rêves ou encore des vacances de bonheur dans une île perdue. » Le bonheur n'est certainement pas « le rose qu'on nous propose ». Mais quelle est la couleur du bonheur dans une société grise et monochrome où les canons de beauté, de jeunesse, de richesse ne manquent pas. Serait-on apprécié, regardé, remarqué si on ne répond pas à ces critères classifiés et honorés ? Comment faire intégrer un paria ou un déclassé qui passe sa vie In Pursuit of Happyness ? Comment définir son bonheur sinon en le comparant  aux malheurs des autres ? C'est cette question qui sous-tend le film  Happiness (1998) de Todd Solondz. Le réalisateur lance un regard acide sur ce bonheur, dont le sens a été galvaudé jusqu'à en perdre tout contenu.
Car si ce bonheur n'était que fiction, rêves et produit de notre propre imagination, généré par de simples besoins de consommation ? S'il n'était créé que par un écran cathodique, sorte de boîte à rêves et par des milliers de petites gélules à effet « paradisiaque » ? Alors le bonheur ne serait qu'un simple Requiem for a Dream.

*Chanson de Cali
Il y a des gens qui passent toute leur vie à chercher le bonheur, ne  sachant pas qu'ils l'ont parfois à leurs côtés, ne réalisant pas qu'ils se trompent souvent d'adresse. Le Bonheur est dans le pré, comme disait l'autre, simple, sans fioritures, sans grands atours ni apparats. Le bonheur ne fait pas de fracas. Il chuchote, murmure, fait un...

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