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Jeux 2009 : Portraits

Patricia Habchi : conteuse, comédienne… et clown !

Le monde du théâtre l'a toujours passionnée. Contes, rires,  spectacles en « solos »... Dix ans, déjà, qu'elle est sur les planches. C'est pour faire connaître son travail au public que Patricia Habchi a décidé de participer aux concours des Jeux.

« C'est motivant de travailler sur quelque chose qui sera regardé, présenté et jugé. » Si elle n'est pas de nature compétitive, cette comédienne admet être déçue lorsque son travail n'aboutit pas, ou ne plaît pas. Ce concours sera « une chance de se prouver quelque chose à elle-même, et de rencontrer d'autres talents et d'autres comédiensLa difficulté principale réside dans le fait de ne pas pouvoir s'entraîner dans des conditions réelles, avec un vrai public et une vraie salle », précise-t-elle.

C'est tout naturellement que Patricia Habchi, 30 ans aujourd'hui, entame des études scéniques en 1998, à l'Institut d'études scéniques et audiovisuelles de l'USJ. Elle commence, à la même époque, à animer des ateliers de théâtre pour enfants au Grand Lycée franco-libanais de Beyrouth. Première expérience de la scène en 1999 en Italie, en tant qu'actrice dans la pièce Pelle d'azzino, puis au théâtre de Beyrouth. Elle crée la même année deux solos, Le jour où ma grand-mère s'est envolée vers le ciel, qui relate l'histoire d'un personnage qui partage avec le public son expérience de la perte d'un être cher, et Un livre de Haruki Murakami, où elle raconte la relation avec un objet, un livre qui lui plaît particulièrement. « Il ne s'agit pas de pièces entières ni de pièces écrites, explique Patricia, mais de courts numéros ou séquences visuelles, où la parole est simple et se limite à l'essentiel. Ces solos peuvent par la suite être intégrés à un spectacle. »

Grisée par ce premier contact avec la scène, Patricia Habchi décide de se perfectionner, de franchir une étape, et elle s'inscrit à un DES de théâtre et art du spectacle à Paris. Passionnée par les enfants et le rire, elle choisit de se spécialiser : option... clown ! Elle suit une formation professionnelle au Samovar, une école française pour les clowns, puis enchaîne les stages à Londres, en Espagne et en France. En 2003, elle fait cette fois un stage de conte, avec Jihad Darwich, où elle apprend à raconter des histoires de plusieurs façons.

Et aujourd'hui, a-t-elle des projets en tête ? « J'avance dans ce domaine par petits bouts, en fonction des opportunités et de mes envies. En ce moment, je travaille sur la création d'un spectacle et j'espère obtenir un financement pour pouvoir le présenter en octobre 2010. Pour moi, il n y a pas de début ni de fin. Les choses commencent avant que l'on s'en rende compte et une fois qu'on y est, on fait de notre mieux. »

 

L.D


« C'est motivant de travailler sur quelque chose qui sera regardé, présenté et jugé. » Si elle n'est pas de nature compétitive, cette comédienne admet être déçue lorsque son travail n'aboutit pas, ou ne plaît pas. Ce concours sera « une chance de se prouver quelque chose à elle-même,...