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Sport - Football - Ligue des champions

L’Olympique lyonnais retrouve ses vertus mentales

À l'image de l'hyperactivité de Jérémy Toulalan, Lyon a su retrouver les vertus mentales qui lui ont parfois fait défaut la saison dernière.

Le symbole Toulalan
Titularisé en défense centrale pour boucher les trous, le milieu international a fait preuve de courage et d'omniprésence, mais aussi d'une certaine polyvalence pour les postes de l'axe. « Il a livré un très grand match », a relevé l'entraîneur Claude Puel. « C'est un guerrier, un joueur énorme », a surenchéri le Brésilien Cris, son inhabituel partenaire d'un soir en défense centrale. Comme un symbole, c'est lui qui provoque le tournant du match à la 45e minute et l'exclusion d'Alberto Gilardino, auteur d'un vilain coup de coude sur l'ex-Nantais. Auparavant, la Fiorentina, supérieure dans l'engagement physique et la maîtrise collective, dominait l'OL et l'hyperactivité de Jérémy Toulalan a quand même beaucoup manqué en première période... dans l'entrejeu lyonnais, son secteur de prédilection.

Patience et confiance
Comme face à Lorient, l'OL a fait preuve d'une grosse force mentale et a attendu les vingt dernières minutes pour forcer la décision en gagnant par la plus petite des marges (1-0) qui attribuent néanmoins trois points précieux. Mené au Mans, le sang-froid lyonnais avait déjà payé à l'ultime seconde, lors de l'égalisation de Lisandro (2-2).
Dominés par la Fiorentina, les Lyonnais ont su puiser dans leurs ressources pour faire le dos rond en première période, avant de faire valoir leur supériorité numérique ensuite pour donner plus de mouvement et d'impact physique à leur jeu.
Lyon, qui aurait pu gagner plus largement sans les interventions du gardien français de la Viola, Sébastien Frey, a su élever son niveau de jeu même si son adversaire était réduit à dix durant 45 minutes.
Toulalan mais aussi Lisandro, finalement présent, Kim Küllström, Cris, Aly Cissokho ou encore Sidney Govou, remplaçant Bastos en cours de jeu, ont été les détenteurs de ce mental qui a si souvent fait la force de l'OL pour remporter sept titres de champion de France.

Quelles limites ?
Avec l'absence pour un mois de Jean-Alain Boumsong, se sont ajoutées celles de Mathieu Bodmer, touché aux adducteurs, et de Michel Bastos, blessé à une cheville. Ils sont incertains pour le match Paris-Saint-Germain-Lyon dimanche. Toulalan devrait donc de nouveau être titularisé en défense centrale. Si le dépassement de fonction a des vertus, c'est aussi le signe d'un manque de profondeur de l'effectif au plan qualitatif. Trois défenseurs centraux sur quatre sont ainsi indisponibles et les choix au milieu paraissent limités à moins de convertir un joueur ou de changer d'organisation. Claude Puel ne dispose pas d'une grande marge au niveau des choix mais d'ici dimanche soir, l'OL aura quatre jours pour récupérer.
Enfin, l'avenir dira si l'OL, habitué à imposer son rythme à ses adversaires, au moins en L1, se satisfait sur le long terme d'attendre les fins de rencontres pour débloquer des situations compromises.
Le symbole ToulalanTitularisé en défense centrale pour boucher les trous, le milieu international a fait preuve de courage et d'omniprésence, mais aussi d'une certaine polyvalence pour les postes de l'axe. « Il a livré un très grand match », a relevé l'entraîneur Claude Puel. « C'est un guerrier, un joueur...
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