Aujourd'hui, lundi 29 juin, est un mauvais jour. Trois événements graves, chacun dans un domaine différent, sont venus saborder mon moral de citoyenne libanaise.
Le premier, c'est l'escarmouche de la veille au soir dans le quartier de Mar Élias (où je réside) et qui a fait un mort et plusieurs blessés. Pour un portrait ou des feux d'artifices ? La réponse à la question est que des voyous de tous bords sont armés et se prennent tous pour des Rambo. Jusqu'à quand faudra-t-il supporter des événements pareils qui nous ont ramenés aux pires moments de la guerre civile ? Est-ce si difficile pour ces hommes, que l'on appelle « leaders », de prendre une décision commune de désarmer leurs voyous ?
Le second, c'est la campagne médiatique du Hezbollah contre Gad Elmaleh. Inadmissible et inacceptable. Une fois de plus, le Hezbollah apparaît comme une organisation payée pour détruire tout ce que certains dans le pays essayent de construire, que ce soit dans le domaine culturel, dans le domaine de la liberté, dans le domaine des infrastructures (la guerre de 2006 en est la preuve cinglante), etc. Le Hezbollah et ses alliés n'ont pas gagné les élections, et n'en imposent pas moins leurs vues avec des méthodes répréhensibles. On n'ose imaginer ce qu'il en aurait été s'ils avaient gagné ces élections...
Le troisième événement est relatif à la campagne électorale et à ses conséquences. Durant la campagne, le président de la République et le 14 Mars ont, à maintes reprises, répété que le gagnant des élections aurait la tâche de gérer le pays, et le perdant de faire de l'opposition démocratique (un bien grand mot dans ce pays !). Les électeurs ont choisi, en majorité, de faire confiance au 14 Mars et de le laisser gouverner, seul ; pourquoi faut-il donc à nouveau faire un gouvernement d'union nationale ? On a déjà essayé ce système, il ne marche pas. La réélection de Nabih Berry est déjà en soi une erreur. Faut-il continuer dans cet esprit, reprendre les mêmes pour obtenir les mêmes résultats désastreux ?
Ce n'était pas la peine d'organiser une campagne électorale et des élections pour revenir à notre point de départ.
Décidément, aujourd'hui est un bien mauvais jour.
Le premier, c'est l'escarmouche de la veille au soir dans le quartier de Mar Élias (où je réside) et qui a fait un mort et plusieurs blessés. Pour un portrait ou des feux d'artifices ? La réponse à la question est que des voyous de tous bords sont armés et se prennent tous pour des Rambo. Jusqu'à quand faudra-t-il supporter des événements pareils qui nous ont ramenés aux pires moments de la guerre civile ? Est-ce si difficile pour ces hommes, que l'on appelle « leaders », de prendre une décision commune de désarmer leurs voyous ?
Le second, c'est la campagne médiatique du Hezbollah contre Gad Elmaleh. Inadmissible et inacceptable. Une fois de plus, le Hezbollah apparaît comme une organisation payée pour détruire tout ce que certains dans le pays essayent de construire, que ce soit dans le domaine culturel, dans le domaine de la liberté, dans le domaine des infrastructures (la guerre de 2006 en est la preuve cinglante), etc. Le Hezbollah et ses alliés n'ont pas gagné les élections, et n'en imposent pas moins leurs vues avec des méthodes répréhensibles. On n'ose imaginer ce qu'il en aurait été s'ils avaient gagné ces élections...
Le troisième événement est relatif à la campagne électorale et à ses conséquences. Durant la campagne, le président de la République et le 14 Mars ont, à maintes reprises, répété que le gagnant des élections aurait la tâche de gérer le pays, et le perdant de faire de l'opposition démocratique (un bien grand mot dans ce pays !). Les électeurs ont choisi, en majorité, de faire confiance au 14 Mars et de le laisser gouverner, seul ; pourquoi faut-il donc à nouveau faire un gouvernement d'union nationale ? On a déjà essayé ce système, il ne marche pas. La réélection de Nabih Berry est déjà en soi une erreur. Faut-il continuer dans cet esprit, reprendre les mêmes pour obtenir les mêmes résultats désastreux ?
Ce n'était pas la peine d'organiser une campagne électorale et des élections pour revenir à notre point de départ.
Décidément, aujourd'hui est un bien mauvais jour.
Aujourd'hui, lundi 29 juin, est un mauvais jour. Trois événements graves, chacun dans un domaine différent, sont venus saborder mon moral de citoyenne libanaise.Le premier, c'est l'escarmouche de la veille au soir dans le quartier de Mar Élias (où je réside) et qui a fait un mort et plusieurs blessés. Pour un portrait ou des feux...
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