Le groupe d'experts en risques pays de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a revu à la baisse, pour la première fois depuis dix ans, le niveau du risque pays relatif à la Syrie. La décision a été prise le 3 avril, lors de la dernière réunion du groupe, composé des représentants de diverses agences nationales de crédit export.
Ce groupe se réunit cinq fois par an afin de réévaluer le niveau de risques de plusieurs pays à travers le monde. Durant le dernier round, la Syrie a été le seul pays dont le niveau de risque a reculé. Celui-ci est en effet passé du niveau 7 (niveau le plus élevé) - maintenu depuis 1999 - au niveau 6.
Le calcul du risque se base sur une évaluation quantitative de trois groupes d'indicateurs, à savoir l'historique de remboursement, la situation financière et les conditions économiques d'un pays, mais aussi sur une analyse qualitative qui prend en compte les facteurs politiques ainsi que d'autres indicateurs de risque non inclus dans l'évaluation quantitative.
Cette révision à la baisse va permettre de réduire le coût des assurances crédit export pour les compagnies souhaitant faire des affaires en Syrie. Elle sera en tout cas sans doute saluée par le gouvernement syrien, puisqu'elle constitue une preuve de son succès dans l'amélioration du climat d'affaires dans le pays.
Au cours des dernières années, la Syrie a en tout cas vu son classement s'améliorer progressivement dans plusieurs rapports ou études élaborés par des grands centres de recherche ou institutions financières internationales.
Au niveau de l'indice de liberté économique, par exemple, élaboré par le Heritage Foundation, le score attribué à la Syrie a connu cette année la croissance annuelle la plus élevée dans le monde, même si le pays a encore été mal classé (141e place mondiale). En parallèle, le classement du pays dans le rapport Doing Business, publié par la Banque mondiale, ou encore dans le Competitiveness Report, publié par le Forum économique mondial, s'est légèrement amélioré l'an dernier.
Au niveau de la corruption, la Syrie continue toutefois de faire grise mine. Dans le dernier rapport annuel de l'organisation Transparency International, publié en automne dernier, le pays a en effet encore perdu des places dans le classement en termes d'indice de corruption, pour la quatrième année consécutive.
En coopération avec : The Syria report
Ce groupe se réunit cinq fois par an afin de réévaluer le niveau de risques de plusieurs pays à travers le monde. Durant le dernier round, la Syrie a été le seul pays dont le niveau de risque a reculé. Celui-ci est en effet passé du niveau 7 (niveau le plus élevé) - maintenu depuis 1999 - au niveau 6.
Le calcul du risque se base sur une évaluation quantitative de trois groupes d'indicateurs, à savoir l'historique de remboursement, la situation financière et les conditions économiques d'un pays, mais aussi sur une analyse qualitative qui prend en compte les facteurs politiques ainsi que d'autres indicateurs de risque non inclus dans l'évaluation quantitative.
Cette révision à la baisse va permettre de réduire le coût des assurances crédit export pour les compagnies souhaitant faire des affaires en Syrie. Elle sera en tout cas sans doute saluée par le gouvernement syrien, puisqu'elle constitue une preuve de son succès dans l'amélioration du climat d'affaires dans le pays.
Au cours des dernières années, la Syrie a en tout cas vu son classement s'améliorer progressivement dans plusieurs rapports ou études élaborés par des grands centres de recherche ou institutions financières internationales.
Au niveau de l'indice de liberté économique, par exemple, élaboré par le Heritage Foundation, le score attribué à la Syrie a connu cette année la croissance annuelle la plus élevée dans le monde, même si le pays a encore été mal classé (141e place mondiale). En parallèle, le classement du pays dans le rapport Doing Business, publié par la Banque mondiale, ou encore dans le Competitiveness Report, publié par le Forum économique mondial, s'est légèrement amélioré l'an dernier.
Au niveau de la corruption, la Syrie continue toutefois de faire grise mine. Dans le dernier rapport annuel de l'organisation Transparency International, publié en automne dernier, le pays a en effet encore perdu des places dans le classement en termes d'indice de corruption, pour la quatrième année consécutive.
En coopération avec : The Syria report
Le groupe d'experts en risques pays de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a revu à la baisse, pour la première fois depuis dix ans, le niveau du risque pays relatif à la Syrie. La décision a été prise le 3 avril, lors de la dernière réunion du groupe, composé des...