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L’instance aura son siège permanent à Damas Le Parlement arabe se réunit pour la première fois au Caire dans une tentative de modernisation de l’action commune

Le Parlement arabe, une instance nouvelle dont la création s’inscrit dans le cadre des réformes de la Ligue arabe, s’est réunie pour le première fois hier au Caire et a élu un Koweïtien pour président. La mise en place de ce Parlement « est un pas historique sur le chemin de la modernisation de l’action arabe commune », a déclaré le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, lors de la séance inaugurale. Répondant implicitement aux critiques mettant en doute l’efficacité de cette instance désignée et non élue, M. Moussa a estimé qu’elle visait à « élargir la participation populaire au débat sur les problèmes et à l’élaboration des politiques ». De son côté, le président égyptien Hosni Moubarak, également présent à la séance tenue au siège de la Ligue arabe, a assuré que la participation des députés nationaux à ce genre de débat « constitue une étape importante dans la modernisation de la Ligue arabe ». Selon lui, cette institution « répond aux attentes de nos peuples en faveur de la démocratisation ». Chacun des 22 membres de la Ligue arabe a nommé quatre députés qui siégeront pour une période de cinq ans au sein de ce Parlement, comptant dix femmes. Ce mandat pourrait être prolongé de deux ans. Le président de la commission des Affaires étrangères du Parlement koweïtien, Mohammed Jassem as-Saqr, a été élu à l’unanimité président de ce Parlement provisoire. La formation de cette Assemblée avait été approuvée lors du sommet arabe d’Alger, en mars 2005. Basée à Damas, elle devra préparer la mise sur pied d’un Parlement permanent qui, pour assurer son ancrage populaire, serait élu selon le modèle du Parlement européen. Mais ce Parlement arabe aura des prérogatives limitées. Il pourra « discuter des sujets relatifs au renforcement de l’action arabe commune et émettre des recommandations à cet effet », selon son statut. Il pourra débattre aussi des dossiers ayant trait aux « dangers menaçant la sécurité arabe », des problèmes économiques et sociaux, ainsi que des droits de l’homme. Les députés arabes doivent poursuivre leurs travaux aujourd’hui au Caire.
Le Parlement arabe, une instance nouvelle dont la création s’inscrit dans le cadre des réformes de la Ligue arabe, s’est réunie pour le première fois hier au Caire et a élu un Koweïtien pour président.
La mise en place de ce Parlement « est un pas historique sur le chemin de la modernisation de l’action arabe commune », a déclaré le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr...