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Raids aériens contre des bureaux du Fateh à Beit Lahya Israël instaure un no man’s land dans le nord de la bande de Gaza

Des hélicoptères israéliens ont attaqué hier avant l’aube des cibles dans la bande de Gaza, où Israël a commencé à instaurer un no man’s land destiné à empêcher les tirs de roquettes sur son territoire. Les raids israéliens, qui n’ont pas fait de victimes, ont notamment visé des bureaux du mouvement Fateh à Beit Lahya, dans le nord du territoire, ainsi qu’à Gaza-ville, occasionnant d’importants dégâts, selon des sources sécuritaires palestiniennes. Le porte-parole de l’armée israélienne a précisé que les attaques aériennes avaient visé un bâtiment à Beit Lahya servant « de centre de recrutement » des Brigades des martyrs d’al-Aqsa. Un deuxième bâtiment, soupçonné d’être utilisé comme « centre d’activité » de ces mêmes Brigades, a également été la cible d’une attaque dans la ville de Gaza. L’armée israélienne a, en outre, attaqué un pont près de Beit Hanoun ainsi que six chemins et routes d’accès aux zones à partir desquelles des Palestiniens tirent des roquettes vers le sud d’Israël, selon la même source. Ces raids sont intervenus quelques heures après la chute en territoire israélien de roquettes artisanales tirées depuis la bande de Gaza. Trois de ces tirs ont été revendiqués par les Brigades des martyrs d’al-Aqsa, issues du Fateh, le mouvement du leader palestinien Mahmoud Abbas L’Autorité palestinienne a dénoncé ces raids. Son porte-parole, Nabil Abou Roudeina, a affirmé que ces attaques compromettaient tout maintien de la trêve informelle observée tant bien que mal par les mouvements palestiniens depuis le début de l’année. Il a appelé les États-Unis à « agir rapidement pour mettre fin à l’escalade israélienne et faire annuler la décision israélienne d’établir une zone tampon », dans le nord de la bande de Gaza. Le ministre israélien de la Défense, Shaul Mofaz, a en effet ordonné d’appliquer à partir de lundi soir la décision de créer une zone où « la circulation de Palestiniens est désormais limitée » dans le nord de la bande de Gaza, a indiqué une porte-parole du ministère de la Défense. Mais M. Mofaz a exclu, pour l’heure, l’éventualité d’une opération militaire terrestre. « Nous disposons pour l’instant de plusieurs autres moyens que nous pouvons mettre en œuvre pour limiter et stopper les tirs de roquettes », a-t-il ajouté. La télévision publique a précisé que tout Palestinien qui pénétrera dans cette zone « le fera au péril de sa vie ». Elle a ajouté que l’armée allait faire un usage accru d’hélicoptères contre les Palestiniens infiltrés dans cette « zone de sécurité » ainsi que pour des opérations « d’éliminations ciblées » visant notamment des activistes du Jihad islamique, qui a revendiqué la plupart des tirs de roquettes vers Israël ces derniers jours. Cette « bande de sécurité » s’étend notamment sur les sites des ruines des colonies israéliennes détruites en août et septembre par l’armée dans le nord de la bande de Gaza, d’où Israël a retiré son armée et ses colons en septembre après 38 ans d’occupation.
Des hélicoptères israéliens ont attaqué hier avant l’aube des cibles dans la bande de Gaza, où Israël a commencé à instaurer un no man’s land destiné à empêcher les tirs de roquettes sur son territoire.
Les raids israéliens, qui n’ont pas fait de victimes, ont notamment visé des bureaux du mouvement Fateh à Beit Lahya, dans le nord du territoire, ainsi qu’à Gaza-ville,...