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Nucléaire - L’impasse a été surmontée, estime Téhéran L’Iran satisfait de la reprise du dialogue avec l’UE

L’Iran s’est dit satisfait hier de la reprise du dialogue avec les Européens, sans avoir été contraint de revenir sur la reprise d’une partie de ses activités nucléaires ultrasensibles, même si les divergences sur le sujet rendent un compromis difficile. L’Union européenne (France, Allemagne et Grande-Bretagne, UE-3) et l’Iran sont en effet convenues, mercredi, de poursuivre en janvier à Vienne des pourparlers en vue d’une reprise de négociations formelles, interrompues en août, sur les ambitions nucléaires de Téhéran. « L’impasse dans le dossier nucléaire a été cassée », et « désormais on perçoit une perspective claire » pour aboutir à un compromis, a déclaré Hossein Entezami, le porte-parole du Conseil suprême de la sécurité nationale, en charge du dossier nucléaire, dans une interview publiée jeudi par le grand quotidien modéré Shargh. « Le fait même que le dangereux processus qui avait commencé avec la résolution du 24 septembre soit arrêté constitue une victoire diplomatique », a-t-il ajouté. « À la veille de la réunion de novembre, certains hommes politiques nous conseillaient d’arrêter la conversion d’uranium à Ispahan pour éviter une réaction dure de la communauté internationale, mais notre position de principe a donné des résultats et les Européens ont accepté de revenir à la table des négociations sans condition préalable. Cela constitue un succès diplomatique », a déclaré M. Entezami. Mais en même temps que les discussions avec les Européens reprenaient mercredi à Vienne, les responsables iraniens ont réaffirmé le droit de l’Iran à maîtriser l’enrichissement d’uranium, qui lui est accordé, selon Téhéran, par le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). « Il est normal que lorsque nous parlons d’enrichissement pour la fabrication du combustible nucléaire, cela veut dire avoir des activités d’enrichissement et le cycle du combustible nucléaire sur notre propre sol », a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki. « Le message de la délégation iranienne était d’insister sur la nécessité d’un calendrier précis (pour reprendre) l’enrichissement en Iran même » et non à l’étranger, a déclaré Mohammed Mehdi Akhoundzadeh, dans une déclaration à l’agence officielle IRNA. Les Européens, soutenus par les États-Unis, demandent à l’Iran de renoncer à l’enrichissement qui permet de fabriquer du combustible pour les centrales nucléaires, mais qui peut également être utilisé pour la fabrication de l’arme atomique.
L’Iran s’est dit satisfait hier de la reprise du dialogue avec les Européens, sans avoir été contraint de revenir sur la reprise d’une partie de ses activités nucléaires ultrasensibles, même si les divergences sur le sujet rendent un compromis difficile.
L’Union européenne (France, Allemagne et Grande-Bretagne, UE-3) et l’Iran sont en effet convenues, mercredi, de poursuivre en...