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L’état de santé du président algérien suscite diverses interrogations L’hospitalisation de Bouteflika à Paris entourée du plus grand secret

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a entamé sa troisième semaine d’hospitalisation à Paris, un séjour durant lequel il a été opéré de l’estomac et qui restait entouré hier d’un silence persistant des autorités françaises et algériennes. La ministre française de la Défense Michèle Alliot-Marie, en visite à Alger, a évoqué de façon indirecte l’état de M. Bouteflika, 68 ans. Pressée de dire si ses interlocuteurs algériens lui avaient paru inquiets, elle a répondu : « Non. On ne peut faire réponse plus claire. » La santé de M. Bouteflika « ne relève pas de ma compétence. Il y a en France une règle juridique qui est celle du secret médical, il est logique de la respecter », a dit Mme Alliot-Marie, venue assister à une réunion des ministres de la Défense des 5+5 (10 pays de l’Europe du Sud et du Maghreb). « Je sais que cela peut poser des problèmes, on l’a vu avec le président, a dit Mme Alliot-Marie. Il a fallu attendre que tout le monde le voit sortir et saluer les gens pour que les supputations cessent. Je pense qu’il en sera de même. » Début septembre, M. Chirac avait séjourné une semaine à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce – où est hospitalisé M. Bouteflika – pour un accident vasculaire cérébral. L’état de santé de M. Chirac, qui vient d’avoir 73 ans, avait fait l’objet de plusieurs communiqués médicaux, sans que les spéculations ne cessent pour autant. Depuis le début de l’hospitalisation à Paris de M. Bouteflika, le 26 novembre, Alger n’a diffusé qu’un seul communiqué médical. Ce texte, rendu public neuf jours après son admission au Val-de-Grâce, a précisé que le président algérien avait été opéré d’un « ulcère hémorragique au niveau de l’estomac ». Les responsables algériens assurent depuis que la « convalescence » du chef de l’État se poursuivait normalement. En annonçant son transfert à Paris, les autorités algériennes avaient annoncé que M. Bouteflika souffrait de « troubles au niveau de l’appareil digestif » ce qui nécessitait un « bilan médical plus approfondi ». La décision de transférer M. Bouteflika à Paris, le laconisme des autorités et la longueur de l’hospitalisation continuaient à nourrir les interrogations, en France comme en Algérie.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a entamé sa troisième semaine d’hospitalisation à Paris, un séjour durant lequel il a été opéré de l’estomac et qui restait entouré hier d’un silence persistant des autorités françaises et algériennes.
La ministre française de la Défense Michèle Alliot-Marie, en visite à Alger, a évoqué de façon indirecte l’état de M....