Rechercher
Rechercher

Actualités

CSM Rizk : Nous refusons les pressions sur les juges

«Tout comme nous avons refusé les pressions exercées par certaines parties sur la justice libanaise, nous refusons aujourd’hui les pressions exercées par d’autres parties, proches ou non du gouvernement. » Ces propos ont été tenus samedi par le ministre de la Justice Charles Rizk pour justifier le retard dans la nomination des cinq membres restants du Conseil supérieur de la magistrature. Dans le cadre d’une visite de félicitations au nouveau bâtonnier de l’Ordre des avocats, Boutros Doumit, le ministre Rizk, qui était accompagné du chef du service des avis et consultations au ministère de la Justice, le juge Chucri Sader, a précisé qu’il avait l’intention de pousser vers l’avant le CSM, notamment dans un contexte d’indépendance et de séparation des pouvoirs. Le ministre a expliqué que le retard actuel dans la désignation des cinq membres du CSM est dû à sa volonté de parvenir à un consensus entre les différentes parties politiques, loin de toute tentative de pressions pour imposer tel ou tel autre nom. « Ce sont les parties qui cherchent à imposer leur propre choix qui assument la responsabilité du retard », a précisé M. Rizk, qui a ajouté que les nominations répondront finalement aux critères de compétence et d’intégrité. « C’est l’engagement que j’ai pris en acceptant le portefeuille de la Justice et je m’y conformerai jusqu’au bout », a conclu le ministre.
«Tout comme nous avons refusé les pressions exercées par certaines parties sur la justice libanaise, nous refusons aujourd’hui les pressions exercées par d’autres parties, proches ou non du gouvernement. » Ces propos ont été tenus samedi par le ministre de la Justice Charles Rizk pour justifier le retard dans la nomination des cinq membres restants du Conseil supérieur de la...