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Iran Le nouvel échec d’Ahmadinejad à imposer un ministre du Pétrole affaiblit Téhéran
le 24 novembre 2005 à 00h00
Le rejet par le Parlement iranien du troisième candidat du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad pour le poste stratégique de ministre du Pétrole, jugé peu compétent, affaiblit la position de l’Iran au sein de l’OPEP et inquiète les investisseurs étrangers. Les parlementaires, pourtant majoritairement conservateurs, ont critiqué sévèrement le refus présidentiel de les consulter et la volonté de M. Ahmadinejad de mettre à l’écart tous les anciens responsables du régime. Plusieurs députés conservateurs ont mis en cause les compétences du candidat pressenti, Mohsen Tassaloti, qui a obtenu seulement 77 voix sur un total de 257, mais aussi son incapacité à développer l’industrie pétrolière et à défendre la place de l’Iran sur la scène pétrolière internationale. Par ailleurs, l’Exécutif de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui se réunit aujourd’hui et demain à Vienne, devrait s’abstenir de déférer l’Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU pour permettre une ultime médiation de la Russie dans le dossier nucléaire controversé de Téhéran.
Le rejet par le Parlement iranien du troisième candidat du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad pour le poste stratégique de ministre du Pétrole, jugé peu compétent, affaiblit la position de l’Iran au sein de l’OPEP et inquiète les investisseurs étrangers. Les parlementaires, pourtant majoritairement conservateurs, ont critiqué sévèrement le refus présidentiel de les...
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