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Actualités - CHRONOLOGIE

Communautés – F. Boutros croit que le Liban n’en a pas encore fini des complots Sfeir : « Nos épreuves pourraient nous apprendre la transparence et la loyauté »

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, est revenu hier sur un thème pour lequel il semble avoir une prédilection particulière ces derniers temps : celui de la Providence, que le communiqué de l’Assemblée des évêques maronites avait déjà soulevé mercredi dernier. Dans son homélie dominicale, au lieu d’aborder de front des questions nationales sensibles, il a préféré parler de la manière dont « Dieu écrit droit avec des lignes courbes ». « Nous croyons que Dieu est Providence, a-t-il dit, qu’Il gouverne le monde et les hommes, et qu’Il leur inspire ce qui est bon pour eux. Nous croyons aussi que ce qui se passe chez nous, aussi dramatique qu’il paraisse, peut nous mettre sur une nouvelle voie, et nous conduire vers la transparence, la loyauté et la droiture que nous souhaitons dans le règlement de nos affaires. Nous croyons que ces événements pourraient permettre aux Libanais de regagner confiance dans le Liban, que Dieu a doté de dons uniques pour lesquels nous devons rendre grâce à Celui qui, le plus souvent, écrit droit avec des lignes courbes. » Notons que le patriarche maronite a reçu hier le chef des SR de l’armée, le général Georges Khoury. Boutros : Le complot Jeudi soir, le patriarche avait reçu M. Fouad Boutros, chef de la commission nationale chargée de mettre au point une nouvelle loi électorale. Circonspect, M. Boutros avait affirmé que « le Liban est toujours exposé à des complots », et avait affirmé qu’en ce qui concerne la présidence de la République, il vaut mieux attendre « la fin de la période supplémentaire que la commission s’est accordée », avant de soulever la question. M. Boutros avait ajouté toutefois que seul le chef de l’État pouvait décider s’il lui fallait démissionner ou pas. « C’est une affaire de conviction personnelle, de tempérament et de mentalité. Il doit être convaincu que les circonstances lui imposent de démissionner dans l’intérêt supérieur du pays », a-t-il dit.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, est revenu hier sur un thème pour lequel il semble avoir une prédilection particulière ces derniers temps : celui de la Providence, que le communiqué de l’Assemblée des évêques maronites avait déjà soulevé mercredi dernier.
Dans son homélie dominicale, au lieu d’aborder de front des questions nationales sensibles, il a...