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Actualités - OPINION

Caméra rapprochée Luc Besson : homme de cinéma ou homme d’affaires

Les premières œuvres de Luc Besson témoignent d’une envie de réaliser des films forts, intelligents, personnels et nouveaux. Rappelez-vous de Subway, long-métrage surprenant qui explore les sous-sols du métro parisien, avec Christophe Lambert et Isabelle Adjani, ou encore du Grand bleu, superbe long-métrage qui l’a indéniablement placé dans la pole position des réalisateurs doués. À partir de là, les succès se multiplient. Alors qu’avec Nikita, il offre à Anne Parillaud le rôle d’un agent secret formé à la dur, avec Léon, il offre à Jean Reno le rôle d’un nettoyeur professionnel. Mais le cinéaste ne se contente pas de rester dans l’Hexagone. Il prend effectivement plaisir à internationaliser ses castings : Bruce Willis et Gary Oldman pour Le cinquième élément, Milla Jovovich et Dustin Hoffman pour Jeanne d’Arc. 1999 marque néanmoins un tournant violent dans la carrière de Besson puisqu’il met son talent de cinéaste entre parenthèses afin de se consacrer à la production. Et là, son flair est plus discutable. Les films répondent tous à un critère ultrasimpliste et réducteur : de jolies nanas, de la musique tendance et de l’action bien trempée (Taxi 1, 2, 3, Banlieue 13, Wasabi, Yamakasi). Luc Besson semblerait néanmoins s’être enfin réveillé de son coma éthylique puisqu’il se serait remis à la réalisation en tournant dans le plus grand secret Angel A, avec, dans le rôle principal, Jamel Debbouze. La date de sortie française est fixée au 21 décembre 2005. D.D.

Les premières œuvres de Luc Besson témoignent d’une envie de réaliser des films forts, intelligents, personnels et nouveaux. Rappelez-vous de Subway, long-métrage surprenant qui explore les sous-sols du métro parisien, avec Christophe Lambert et Isabelle Adjani, ou encore du Grand bleu, superbe long-métrage qui l’a indéniablement placé dans la pole position des réalisateurs...