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Actualités - CHRONOLOGIE

L’Angleterre anxieuse face à l’Autriche

L’Angleterre, apparemment intouchable il y a encore quelques semaines, est anxieuse avant d’affronter dans un match qu’elle doit absolument remporter l’Autriche, ce soir à Manchester, dans le cadre des qualifications au Mondial 2006 de football. Le groupe 6 paraissait aisément à la portée de l’Angleterre, disposant d’un ensemble de talents sans beaucoup d’équivalents en Europe. Mais la défaite, aussi historique que catastrophique, en Irlande du Nord en septembre (0-1), a tout bouleversé. Désormais deuxième à cinq points de la Pologne, qui compte un match en plus, l’Angleterre doit remporter ses deux derniers matches, face à l’Autriche donc, et à la Pologne mercredi, toujours à Manchester, pour s’assurer la première place du groupe, directement qualificative pour le Mondial. Tout autre résultat déboucherait sur un scénario bien plus incertain. Avec la Croatie ou la Suède (Gr.8), et la République tchèque (Gr.1), les Anglais sont les mieux placés pour obtenir une des deux places de meilleur deuxième, qui évitent également d’en passer par les barrages. Ils pourraient même être qualifiés dès samedi soir en cas de victoire sur l’Autriche et, dans le même temps, de défaite de la République tchèque devant les Pays-Bas. Sinon, les uns et les autres devront se départager lors de la dernière journée. Les Anglais feraient inévitablement figure de favoris, s’ils ne se présentaient face à l’Autriche sans Wayne Rooney, suspendu, ni Ashley Cole, victime d’une fracture de fatigue à un pied et qui sera également indisponible face à la Pologne. Si, surtout, leurs dernières productions, au pays de Galles (victoire 1-0) et en Irlande du Nord, n’inquiètaient autant. Le choix tactique d’un 4-5-1, expérimenté pour la première fois en ces deux occasions par Eriksson, a été disséqué sous toutes ses facettes. Avec à la clé, la conclusion unanime que le Suédois s’était – encore – trompé. Eriksson a donc décidé d’assurer ses arrières en revenant à un 4-4-2 classique, avec son capitaine David Beckham repositionné à droite et non plus en milieu défensif axial. Pour accompagner en attaque Michael Owen, Eriksson devrait aussi tenter le pari de faire jouer le géant de Liverpool, Peter Crouch (1,98 m). Pas empoté malgré sa taille, Crouch ne compte cependant qu’une sélection et n’a plus marqué depuis mai. Suspecté fortement de composer son équipe d’après les noms plus que l’état de forme, Eriksson semble aussi avoir décidé de rompre avec cette pratique en rappelant en défense centrale Sol Campbell (65 sélections), aux côtés de John Terry, plutôt que Rio Ferdinand. Volontiers optimistes, les Anglais devront tout de même se rappeler que l’Autriche, hors course et dirigée provisoirement par un trio d’entraîneurs (Slavko Kovacic, Willi Ruttensteiner et Andreas Herzog) après le limogeage de Hans Krankl, les avait tenus en échec à l’aller (2-2).
L’Angleterre, apparemment intouchable il y a encore quelques semaines, est anxieuse avant d’affronter dans un match qu’elle doit absolument remporter l’Autriche, ce soir à Manchester, dans le cadre des qualifications au Mondial 2006 de football.
Le groupe 6 paraissait aisément à la portée de l’Angleterre, disposant d’un ensemble de talents sans beaucoup d’équivalents en...