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Doyen de la région, l’hôtel « New Central », a célébré ses cent ans cet été

Le plus vieil hôtel de Dhour el-Choueir, l’hôtel New Central, a célébré cet été ses cent ans. L’un des rares hôtels à rester opérationnel dans cette localité, les autres ayant été occupés par les troupes de Damas, l’établissement offre une vingtaine de chambres au cachet ancien. Construit en 1905 par Youssef Kiamé, le grand-père de l’actuel propriétaire, Élie Michel Kiamé, l’hôtel a préservé son charme d’antan, présentant un bâtiment principal abritant les chambres, une annexe formée d’un grand salon et d’une salle de jeux et diverses terrasses, où des buffets sont servis chaque dimanche d’été, jusqu’à la fin du mois d’octobre. Même s’il était entouré durant 28 ans par l’armée syrienne, quelques-unes de ses chambres donnant directement sur des positions militaires, l’hôtel n’a pas fermé ses portes tout au long de la guerre. Il a été préservé grâce à ses propriétaires qui ont décidé de ne pas quitter les lieux et de rester sur place même durant l’hiver. Bâti en pierres jaunes et construit sur une colline donnant sur le Haut-Metn et le Kesrouan, l’hôtel a été entièrement restauré, il y a tout juste trois ans. « En 1905, l’hôtel présentait uniquement dix chambres, c’est mon mari Michel qui a construit le reste », indique Julie Kiamé, la mère de l’actuel propriétaire. Commentant la situation cet été, cette femme qui aide à la gestion de l’hôtel et qui avait décidé de rester à Dhour el-Choueir, passant ses hivers dans cette localité durant la guerre pour préserver l’établissement, indique que « la situation s’est certes améliorée. Il y a des personnes qui ne mettaient pas les pieds dans la région que l’on a vues cet été. Nous avions beaucoup d’espoir en mars dernier, après le retrait syrien… mais les choses se sont passées autrement. Les anciens propriétaires n’ont pas restauré leurs maisons, les bâtiments sont toujours en ruines, et la situation sécuritaire, avec les explosions nocturnes, n’a pas aidé ». « Il est bien loin le temps ou l’hôtel ne désemplissait pas tout au long de l’été. Actuellement, la clientèle réserve ses chambres pour le week-end », indique Mme Kiamé. Cette femme énergique ne perd pas espoir, sachant probablement que le pire est passé et tenant surtout à cet établissement qu’elle a réussi à préserver malgré la guerre et l’occupation. « Pour mon mari et pour moi, cet hôtel constituait notre vie. Nous n’avons jamais baissé les bras. » À l’instar d’autres établissements, l’hôtel New Central attend la reconstruction de la région pour atteindre son plein rendement. Pour plus d’informations, contacter l’hôtel New Central au 04- 390041.
Le plus vieil hôtel de Dhour el-Choueir, l’hôtel New Central, a célébré cet été ses cent ans. L’un des rares hôtels à rester opérationnel dans cette localité, les autres ayant été occupés par les troupes de Damas, l’établissement offre une vingtaine de chambres au cachet ancien.
Construit en 1905 par Youssef Kiamé, le grand-père de l’actuel propriétaire, Élie Michel...