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Actualités - CHRONOLOGIE

Un OM cloué en salle d’attente reçoit Metz, l’autre éclopé

Le mal sera a priori long à soigner : désespérant d’inefficacité à Toulouse mercredi pour sa quatrième défaite en huit matchs, Marseille reçoit ce soir lors de la 9e journée de L1 de football un autre patient à la dérive, Metz, conscient de devoir « galérer au moins jusqu’à la fin des matchs aller ». L’histoire récente se répète en effet à Marseille : chaque début de série laisse augurer la perspective d’un cercle vertueux mais est brutalement stoppé, le plus souvent au terme d’une consternante prestation qui réduit au désespoir des supporteurs pourtant charmés quelques jours plus tôt. Mercredi, face à Toulouse réduit à 10 dès la 22e minute, l’OM a donc de nouveau étalé son « incapacité à afficher un mental de vainqueur », comme le stigmatise le milieu défensif Lorik Cana. Car il n’est rien ressorti de positif d’une longue domination territoriale sans véritables occasions de but, vide de tout sens de l’organisation et de toute percussion offensive. Après la défense, un tantinet stabilisée (2 buts encaissés lors des quatre derniers matches), c’est en effet l’attaque qui inquiète le coach Jean Fernandez. Mamadou Niang, priorité du recrutement, ne fait plus du tout la différence, pendant que son nouveau compère, l’Italo-Argentin Christian Gimenez, avec à sa décharge seulement quatre matchs au compteur depuis son arrivée de Bâle, erre sans ballon dans la surface. « Aujourd’hui, quand on est moyen défensivement, on est bon offensivement, et quand on est moyen offensivement, on n’est pas bon défensivement », résume le coach marseillais, estimant que son équipe, qui venait d’enregistrer deux victoires de rang, a raté à Toulouse, « l’un des tournants du championnat ». Entame de match capitale Conclusion du coach : « On est parti pour galérer au moins jusqu’à la fin des matchs aller. » Cana ne dit pas autre chose : « On a brûlé quasiment tous nos jokers. Il nous en reste peut-être un ou deux d’ici à la fin de saison. » Ce qui n’a pour l’heure déclenché aucune révolution en interne, où les dirigeants semblent décider à ne pas céder aux premières tempêtes, fussent-elles précoces. Bref, l’OM va mal, à l’exception de Franck Ribéry, le milieu offensif qui surnage et suggère sans trop y croire, sourire entendu à l’appui, que c’est peut-être lui qui n’est pas suffisamment précis pour ses attaquants... Comme Fernandez, Ribéry retrouvera d’ailleurs ce soir son ancien club, lanterne rouge. Vu la situation marseillaise, aucun des deux ne se laisse aller à la nostalgie. « Cela fait certes plaisir d’affronter ce club où j’ai signé mon premier contrat pro. Mais le plus important, c’est de marquer rapidement », dit Ribéry, tandis que Fernandez, surpris du « début de saison hésitant » des Lorrains, sait « qu’ils seront déterminés à ne pas prendre de but, avec un gros bloc défensif ». Le milieu messin Sébastien Renouard a bien flairé le scénario idéal : « L’entame du match va être capitale. Si on arrive à les mettre sous pression, on peut essayer de retourner un peu le public contre eux. » La patience du Vélodrome, il est vrai, a ses limites.


Le mal sera a priori long à soigner : désespérant d’inefficacité à Toulouse mercredi pour sa quatrième défaite en huit matchs, Marseille reçoit ce soir lors de la 9e journée de L1 de football un autre patient à la dérive, Metz, conscient de devoir « galérer au moins jusqu’à la fin des matchs aller ».
L’histoire récente se répète en effet à Marseille : chaque début...