Rechercher
Rechercher

Actualités

Symbole des sévices d’Abou Ghraib, Lynndie England devant la justice

Le procès de la soldate américaine Lynndie England, au cœur du scandale de la prison irakienne d’Abou Ghraib, devait s’ouvrir hier devant une cour martiale à la base militaire de Fort Hood (Texas, Sud) La photo de la jeune femme, 22 ans, souriant devant un prisonnier irakien nu et tenu en laisse, qui a fait le tour du monde, est devenue le symbole du scandale des sévices commis par des soldats américains sur les détenus irakiens dans cette prison près de Bagdad. En mai, après le témoignage du caporal Charles Graner, contredisant l’aveu de culpabilité de Lynndie England, le président de la cour martiale avait suspendu le procès pour vice de procédure. Charles Graner, qui était à Abou Ghraib avec Lynndie England – et qui purge actuellement une peine de dix ans de prison pour les mêmes faits –, avait laissé entendre aux jurés militaires qu’il avait donné l’ordre à la jeune femme de tenir un détenu en laisse. Charles Graner, à l’époque amant de l’accusée, est le père de son enfant. Cette affirmation était venue contredire l’aveu de culpabilité fait par Lynndie England. Le juge lui avait alors dit que si elle avait seulement obéi aux ordres du caporal Graner, elle ne pouvait pas plaider coupable et qu’il y avait des preuves qui démontraient qu’elle n’était pas coupable.
Le procès de la soldate américaine Lynndie England, au cœur du scandale de la prison irakienne d’Abou Ghraib, devait s’ouvrir hier devant une cour martiale à la base militaire de Fort Hood (Texas, Sud)
La photo de la jeune femme, 22 ans, souriant devant un prisonnier irakien nu et tenu en laisse, qui a fait le tour du monde, est devenue le symbole du scandale des sévices commis par des...