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Échos de Syrie La Banque centrale prépare une loi sur les courtiers de change

Par Jihad YAZIGI La Banque centrale de Syrie prépare une loi sur les courtiers de change, a déclaré le gouverneur Adib Mayaleh au quotidien al-Saoura. La promulgation de la loi contribuera à réglementer le secteur qui est à ce jour officiellement aux mains du secteur public, bien qu’en pratique des centaines d’opérateurs privés travaillent sur le marché noir. Selon le gouverneur, l’un des objectifs de la loi est de rapatrier sur le marché officiel les énormes sommes d’argent qui sont actuellement traitées au marché noir, afin notamment d’améliorer la politique monétaire de la Banque centrale et de permettre au ministère des Finances d’imposer les taxes adéquates. Deux catégories de licences sont prévues. Les premières seront attribuées aux bureaux de change qui ne traitent que les transactions en liquide (les billets de banque) tandis que les secondes concerneront tous types d’opérations bancaires et de transferts : numéraire, chèques, travellers checks, etc. Le capital de ces compagnies sera majoritairement détenu par des citoyens syriens, bien qu’Adib Mayaleh n’ait pas spécifié de seuil minimum. Le capital sera d’au moins 400 000 à 500 000 dollars pour la première catégorie de licences et de cinq millions de dollars pour la seconde. Le gouverneur avait précédemment annoncé son intention d’instaurer la libre convertibilité de la livre syrienne d’ici à la fin de l’année, sans toutefois laisser flotter le taux de change. La parité de la livre syrienne avec le dollar devrait rester fixe pour l’instant. Plusieurs nouvelles lois et réglementations ont été annoncées au cours des derniers mois dans le secteur financier. Dans les prochains mois, il est prévu d’ouvrir les assurances au secteur privé, d’autoriser les banques islamiques et de lancer la Bourse de Damas.
Par Jihad YAZIGI

La Banque centrale de Syrie prépare une loi sur les courtiers de change, a déclaré le gouverneur Adib Mayaleh au quotidien al-Saoura.
La promulgation de la loi contribuera à réglementer le secteur qui est à ce jour officiellement aux mains du secteur public, bien qu’en pratique des centaines d’opérateurs privés travaillent sur le marché noir. Selon le...