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Le réservoir naturel du virus

Le gibier d’eau migrateur, notamment les canards sauvages, constitue le réservoir naturel des virus de la grippe aviaire. Cette infection virale est contagieuse et peut toucher toutes les espèces aviaires. Ce sont toutefois les jeunes dindons d’engraissement et les poules pondeuses qui sont généralement les plus affectés. « En ce qui concerne les oiseaux migrateurs, ils peuvent transporter les virus grippaux de type A sur de grandes distances sous une forme faiblement pathogène, note l’OMS dans un bulletin publié récemment. Ils ne développent en général aucun symptôme et en meurent rarement. De même, les cas où les virus hautement pathogènes de la grippe aviaire ont été détectés chez des oiseaux migrateurs sont rares et l’on comprend toujours mal le rôle qu’ils jouent dans la propagation de ces souches. » Hébergé dans les fientes des volailles, le virus A (H5N1) peut survivre jusqu’à trois mois dans un milieu froid et humide, tel que les tissus et l’eau, comme dans un animal tué et réfrigéré. Le virus est logé dans les voies respiratoires de l’animal. Il est inactivé à une température de 56°C pendant trois heures ou à 60°C pendant trente minutes. Selon l’Organisation internationale des épizooties (OIE), le virus de la grippe aviaire hautement pathogène est transmissible par un « contact direct avec les sécrétions des oiseaux infectés, notamment les matières fécales », par « la nourriture, l’eau, un matériel et des vêtements contaminés ». Le virus peut être transmis par « les oiseaux d’eau douce et de mer cliniquement sains qui peuvent l’introduire dans les élevages », par « les œufs contaminés cassés qui peuvent infecter les poussins dans les couveuses » et par « les matières fécales et les sécrétions respiratoires ». Précisant que la période d’incubation varie entre trois et cinq jours, l’OIE précise que la maladie se manifeste chez les poulets, notamment par une dépression sévère et une diminution de l’appétit, une réduction considérable de la production d’œufs et une mort subite qui peut atteindre les 100 %. En ce qui concerne les lésions chez les poulets, elles englobent principalement une congestion sévère de l’appareil musculaire, une déshydratation, un œdème sous-cutané de la tête et du cou, un écoulement par le nez et le bec, des hémorragies… Les lésions peuvent être absentes en cas de mort subite. Mesures de sécurité Sur le plan de la prévention sanitaire, l’OIE conseille : – une absence de contact entre les volailles et les oiseaux sauvages, notamment les oiseaux aquatiques ; – la non-introduction dans les élevages d’oiseaux dont l’état sanitaire n’est pas connu ; – une surveillance des contacts avec les personnes ; – l’adoption de procédures de nettoyage et de désinfection correctes ; – la présence d’une seule classe d’âge par exploitation. En cas de foyer, il est conseillé : – d’abattre tous les oiseaux ; – d’éliminer les carcasses et tous les produits d’origine animale ; – de nettoyer les lieux et de les désinfecter ; – de respecter un délai de 21 jours avant d’introduire de nouveaux oiseaux.
Le gibier d’eau migrateur, notamment les canards sauvages, constitue le réservoir naturel des virus de la grippe aviaire. Cette infection virale est contagieuse et peut toucher toutes les espèces aviaires. Ce sont toutefois les jeunes dindons d’engraissement et les poules pondeuses qui sont généralement les plus affectés.
« En ce qui concerne les oiseaux migrateurs, ils peuvent...