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Actualités - CHRONOLOGIE

Formule 1 - La pluie a perturbé la deuxième séance d’essais hier au GP de Belgique Balle de match pour Alonso ce week-end à Spa (photo)

Fernando Alonso (Renault) aura une première occasion de ravir la couronne mondiale à Michael Schumacher, dimanche au Grand Prix de Belgique de Formue 1, mais Kimi Raikkonen pourrait repousser l’échéance grâce à l’avantage que lui confère sa McLaren-Mercedes. Absente pendant pratiquement toute la saison, la pluie a refait une apparition spectaculaire hier à Spa. En effet, aucun pilote n’a bouclé de tour chronométré hier après-midi lors de la deuxième séance d’essais libres du GP de Belgique, des trombes d’eau ayant noyé le circuit de Spa-Francorchamps. Seuls trois pilotes ont tenté de rouler. Sorti le premier malgré la terrible averse, l’Italien Vitantonio Liuzzi a perdu le contrôle de sa Red Bull-Cosworth, au sommet du raidillon, en arrivant sur le virage des Combes dès son premier tour. La monoplace incontrôlable a glissé sur la piste puis dans l’herbe avant de s’écraser, de biais, contre un rail de sécurité, provoquant la neutralisation de la séance durant 9 minutes. Seul Robert Doornbos (Minardi-Cosworth) avait pris la piste à la suite de Liuzzi. Il n’a fait que terminer son tour en roulant sur des œufs, rentrant au stand avant de passer sur la ligne de chronométrage. À la reprise de la séance, Fernando Alonso (Renault) fut le seul à s’aventurer en piste pour un tour, avant, lui aussi, de rentrer au stand. Plus aucun pilote n’a pris le risque de rouler sous le déluge, économisant ainsi le moteur et évitant une éventuelle sortie de piste dommageable. Les prochains essais libres sont programmés aujourd’hui avant les qualifications. Les services météorologiques belges prévoient des averses entrecoupées d’éclaircies aujourd’hui et une pluie discontinue dimanche pour le Grand Prix. Succéder à Schumacher dès demain Pour être sacré dès cette 16e épreuve du championnat 2005, l’Espagnol, qui compte 27 longueurs d’avance sur le Finlandais, doit marquer quatre points de plus que son rival, seul pilote désormais mathématiquement capable d’empêcher le conquistador des Asturies de succéder au kaiser Schumacher. L’Espagnol part donc « pour la Belgique en voulant essayer de jouer la victoire ». Mais il est prêt à attendre encore un peu : le Brésil, le Japon ou la Chine, où se dérouleront les trois derniers GP de la saison, seraient également de beaux circuits pour un sacre, note-t-il. Car en Belgique, « les différences entre une bonne et une mauvaise voiture, un moteur compétitif et un poussif, un pilote rapide et un limité sont très sensibles », explique Alonso. Aussi, la supériorité des McLaren-Mercedes devrait, théoriquement, assurer le succès à ses pilotes Raikkonen et Juan Pablo Montoya sur ce tracé « à l’ancienne » : long (le plus long de la saison avec près de 7 km), serpentant dans la forêt, vallonné, très apprécié des pilotes et comportant quelques secteurs ultrarapides faits pour les gros cœurs et les grosses mécaniques. Or côté mécanique, justement, les Flèches d’argent ont trop souvent trahi leurs pilotes cette saison, en particulier Raikkonen, pour ne pas laisser quelque espoir à la concurrence. Ainsi, la semaine dernière à Monza pour le Grand Prix d’Italie, le Finlandais a-t-il été obligé de changer de moteur – et donc de reculer de dix places sur la grille – avant les qualifications, et ce pour la troisième fois de l’année. Après les misères subies à Monza, les moteurs seront une nouvelle fois extrêmement sollicités à Spa-Francorchamps. Celui de Raikkonen, qui n’a fait que les qualifications et la course en Italie, affiche près de 200 kilomètres de moins que celui de la Renault d’Alonso. Ce pourrait être un avantage, au moins psychologique, si le moteur allemand n’avait pas ce passif... « Comme nous avons sollicité le moteur à Monza, nous devrons le préserver en essais pour pouvoir être en position de force pour le dimanche », souligne Alonso. Quoi qu’il en soit, Alonso et Raikkonen, comme tous les pilotes en général, apprécient beaucoup Spa. Selon l’Espagnol, le tracé belge est « le plus bel endroit pour piloter une F1 », tandis que Ice Man voit dans le tracé ardennais « le plus beau circuit de la saison, comportant toutes les formes de défis : pentes raides, enchaînements de virages coulants, virages serrés et bien sûr Eau Rouge », la compression précédant la longue montée prise en pleine accélération. L’an passé, Raikkonen avait remporté le GP de Belgique, mettant un terme à une série de sept victoires consécutives de Michael Schumacher dont la Ferrari imbattable avait déjà depuis plusieurs semaines conquis le titre des constructeurs. Mais la victoire du Finlandais avait été occultée par le septième sacre mondial de l’Allemand, arrivé deuxième du GP. Dimanche, c’est Alonso qui pourrait à son tour stopper une série de Schumacher : l’Espagnol pourrait devenir, à 24 ans, le plus jeune champion du monde de F1 et marquer officiellement la fin d’une hégémonie de cinq années de Schumi. « Le championnat des pilotes ne semble plus aussi envisageable pour moi qu’avant d’aller en Italie, reconnaît Raikkonen. Mais il reste quatre courses à gagner et quarante points en jeu, donc l’équipe et moi allons nous battre pour marquer un maximum de points à chaque fois... »
Fernando Alonso (Renault) aura une première occasion de ravir la couronne mondiale à Michael Schumacher, dimanche au Grand Prix de Belgique de Formue 1, mais Kimi Raikkonen pourrait repousser l’échéance grâce à l’avantage que lui confère sa McLaren-Mercedes. Absente pendant pratiquement toute la saison, la pluie a refait une apparition spectaculaire hier à Spa. En effet, aucun pilote...