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En gros plan George Romero, un spécialiste des « zombies », parle

Tous les amateurs le savent, même les morts-vivants doivent être au courant : George Romero, c’est le grand maître du cinéma de l’épouvante. Lui, en tout cas, à 65 ans, il est bien vivant. Et il sait ce qu’il veut, surtout ce qu’il ne veut pas. « Les effets spéciaux numériques et les gros budgets ne sont là que pour servir l’apparat, pas le contenu, précise Romero. J’assume les références politiques de Land of the Dead, tels les survivants qui se croient protégés dans leur tour – voir le leader (Dennis Hopper) qui répète : “On ne négocie pas avec les terroristes”. » Et d’ajouter : « J’ai mis du temps avant d’aller à Hollywood, et les choses n’ont pas été faciles. Puis j’ai fini par gagner beaucoup d’argent, même si mes scénarios étaient jugés trop originaux. » Il faut croire que le contexte a changé. En effet, commente le cinéaste, « on dirait que le genre revient à la mode. Et, vu comment tourne le monde, ce n’est pas demain que je vais arrêter mes histoires ». On comprend George Romero. Il a encore du pain sur la planche, si l’on ose ainsi s’exprimer. Toutefois, il aurait sans doute intérêt à modifier le contenu de ses scénarios. Des zombies qui se répètent, cela pourrait finir par lasser. J.-P. GOUX-PELLETAN

Tous les amateurs le savent, même les morts-vivants doivent être au courant : George Romero, c’est le grand maître du cinéma de l’épouvante. Lui, en tout cas, à 65 ans, il est bien vivant. Et il sait ce qu’il veut, surtout ce qu’il ne veut pas. « Les effets spéciaux numériques et les gros budgets ne sont là que pour servir l’apparat, pas le contenu, précise Romero....