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« La communauté internationale n’aidera pas ce cabinet », estiment les Gardiens du cèdre

Dans un communiqué publié hier, les Gardiens du cèdre ont estimé que « le nouveau gouvernement se trompe s’il pense que la communauté internationale va se précipiter pour le soutenir et lui offrir de l’aide matérielle et psychologique uniquement parce qu’il a été formé à Beyrouth et non à Damas ». « À l’instar de la communauté internationale, le peuple libanais, contrairement au Parlement, refuse de faire allégeance au cabinet », a poursuivi le parti. « Ce cabinet n’est pas né du mouvement du 14 mars comme les Libanais le souhaitaient. Il est le fruit d’un sordide partage du gâteau entre les forces politiques traditionnelles au détriment du peuple. Il s’agit d’une rencontre entre les symboles du 14 mars et les piliers de l’ère de la tutelle syrienne », a indiqué le communiqué. Et de poursuivre : « Le gouvernement a cédé devant les pressions des organisations fondamentalistes dont il a accepté des membres dans ses rangs pour la première fois dans l’histoire du Liban. Aucune personne sensée ne peut penser que la communauté internationale va appuyer un cabinet regroupant des fondamentalistes qualifiés de terroristes. » « Le cabinet a adopté la logique des atermoiements plutôt qu’une politique entreprenante. Il a paru incapable d’appliquer la moindre clause du colossal programme réformateur qu’il s’est engagé à réaliser dans le cadre de la déclaration ministérielle. Mieux encore, il n’a pu procéder aux nominations administratives les plus urgentes, notamment sur les plans sécuritaire et économique, pour faire face au chaos sécuritaire », ajoute le communiqué des Gardiens du cèdre. Et de conclure : « Quand les génies de la politique libanaise comprendront-ils que le monde n’aidera pas le Liban s’il refuse de s’aider lui-même ? Quand est-ce que le Liban pourra se débarrasser lui-même de ces génies ? »

Dans un communiqué publié hier, les Gardiens du cèdre ont estimé que « le nouveau gouvernement se trompe s’il pense que la communauté internationale va se précipiter pour le soutenir et lui offrir de l’aide matérielle et psychologique uniquement parce qu’il a été formé à Beyrouth et non à Damas ».
« À l’instar de la communauté internationale, le peuple libanais,...