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Pour Abi Nasr, le bazar originel grippe le moteur gouvernemental

Les marchandages, dont le gouvernement Siniora est le fruit, sont la cause même de son incapacité manifeste de produire. Paralysie dont, bien évidemment, la population paye le prix. C’est, en substance, le thème critique développé hier dans un point de presse, tenu place de l’Étoile, par le député opposant Nehmetallah Abi Nasr. Il a souligné que l’attentisme est un luxe que le pays ne peut pas assumer dans des domaines aussi urgents que la sécurité. Surtout quand les Libanais, faute de mesures préventives adéquates de la part des responsables, restent à la merci des attentats. Sur le plan social et économique, Abi Nasr affirme que l’expédient budgétaire dit du douzième provisoire porte préjudice au développement des régions. D’autant que les municipalités ne peuvent pas recevoir tous leurs droits à l’ombre d’un tel pis-aller. En outre, les revendications des instituteurs et des enseignants universitaires se trouvent gelées. Tandis que le problème des bus comme des camions persiste et que la moisson agricole est en déperdition. Le député a également évoqué le chômage et l’émigration croissants. Ainsi que les routes qui ne sont toujours pas réparées, dont les voies menant à Baalbeck, les axes de Jbeil et du Kesrouan-Ftouh. Abi Nasr a ensuite mis l’accent sur d’autres blocages, comme celui du projet de barrage de Chabrouh, les indemnités d’expropriation n’étant toujours pas complétées. Il s’est plaint des fumées nocives de la station de Zouk, alors même que l’électricité est rationnée. Le parlementaire a demandé un débat de politique général, afin que l’opinion soit fixée sur les responsabilités en matière d’impéritie étatique. Il a enfin pressé le gouvernement en place, qui se trouve manifestement incapable de traiter les dossiers conflictuels externes ou internes, de s’occuper au moins des problèmes de la vie quotidienne des Libanais.

Les marchandages, dont le gouvernement Siniora est le fruit, sont la cause même de son incapacité manifeste de produire. Paralysie dont, bien évidemment, la population paye le prix. C’est, en substance, le thème critique développé hier dans un point de presse, tenu place de l’Étoile, par le député opposant Nehmetallah Abi Nasr. Il a souligné que l’attentisme est un luxe que le...