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Manifestation de soutien à Georges Abdallah devant la Résidence des pins

Près de 200 personnes se sont rassemblées hier devant l’ambassade de France à Beyrouth pour réclamer la libération de Georges Ibrahim Abdallah, un Libanais condamné en France à la réclusion criminelle à perpétuité. « Vingt ans de prison, ça suffit! Liberté, égalité, fraternité », pouvait-on lire, en arabe et en français, sur certaines des pancartes brandies par les manifestants, rassemblés à l’appel du Comité des amis de Georges Abdallah et le Centre de Khiam pour la réhabilitation des victimes de tortures. Abdallah entame sa 22e année de détention. « Nous sommes ici pour élever la voix face au silence des officiels libanais sur la cause d’un militant libanais détenu 21 ans dans les prisons françaises, en violation de toutes les lois internationales », a déclaré dans un discours le président de ce centre, Mohammed Safa. « Nous demandons à nos frères français : où sont les principes de la Révolution française ? Qu’en est-il des droits de l’homme, de la démocratie et de la justice ? », a-t-il ajouté. « Georges Abdallah est en droit d’être libéré. Nous sommes venus de toutes les régions du Liban non pas pour demander à la France de l’amnistier, mais d’appliquer les lois françaises qui stipulent son élargissement », a de son côté souligné Joseph Abdallah, frère du détenu. Il a également exhorté l’État libanais d’intervenir auprès des autorités françaises pour obtenir sa libération. Les manifestants ont remis à l’ambassade une lettre destinée au président français Jacques Chirac, expliquant que Georges Abdallah remplit depuis cinq ans les conditions nécessaires à sa relaxe, rappelant qu’il avait eu un accident cérébral en avril 2005. Aujourd’hui âgé de 53 ans, Georges Ibrahim Abdallah a été condamné en 1987 à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité dans l’assassinat de l’Américain Charles Robert Ray et de l’Israélien Yacov Barsimantov en 1982 et complicité dans la tentative d’assassinat en 1984 du consul des États-Unis à Strasbourg (France), Robert Onan Homme.
Près de 200 personnes se sont rassemblées hier devant l’ambassade de France à Beyrouth pour réclamer la libération de Georges Ibrahim Abdallah, un Libanais condamné en France à la réclusion criminelle à perpétuité.
« Vingt ans de prison, ça suffit! Liberté, égalité, fraternité », pouvait-on lire, en arabe et en français, sur certaines des pancartes brandies par les...