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Les médecins légistes poursuivent leur difficile travail Chypre demande l’aide de l’UE dans l’enquête sur le crash du Boeing d’Helios

L’équipe de médecins légistes a commencé hier à examiner les corps non reconnaissables des victimes de l’accident du Boeing 737 chypriote, qui a coûté la vie à 121 personnes dimanche au nord-est d’Athènes. « Nous continuons notre travail qui entre dans la phase de l’examen des corps non reconnaissables », a indiqué le chef de l’équipe des médecins légistes. L’équipe a examiné jusqu’à présent 45 victimes, dont 26 étaient reconnaissables et les autres « avec difficulté », a-t-il ajouté. Il a réaffirmé que ces personnes avaient « un fonctionnement cardiaque et respiratoire au moment du choc ». « C’est la seule chose que je puisse dire jusqu’à présent, je ne peux pas savoir si elles étaient conscientes au moment du crash, c’est l’examen toxicologique qui le montrera », a-t-il ajouté. Le médecin légiste a indiqué à propos des trois disparus, dont le pilote allemand de l’appareil, que les corps ont pu être consumés par le violent incendie qui a éclaté après l’accident. Sur le plan judiciaire, le parquet d’Athènes, qui a ouvert une enquête sur les causes et les circonstances de la catastrophe, a demandé aux deux pilotes des F-16 de l’armée grecque qui ont accompagné le Boeing chypriote de déposer devant la justice. En outre, le président chypriote Tassos Papadopoulos a indiqué hier qu’il avait demandé l’aide de l’Union européenne dans l’enquête sur le crash. Il a indiqué qu’il avait demandé à l’UE d’envoyer des experts pour assister l’équipe d’enquêteurs chypriotes, souhaitant que les investigations « aboutissent le plus tôt possible ». M. Papadopoulos était par ailleurs attendu hier en soirée à Athènes où il doit s’entretenir aujourd’hui avec les dirigeants grecs et se rendre sur les lieux de la catastrophe aérienne. La lecture d’une des deux boîtes noires de l’avion a été confiée au Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français par son homologue grec. Il s’agit de l’enregistreur de paramètres (FDR, Flight Data Recorder). Un représentant du NTSB (homologue américain du BEA) est présent au titre de l’État constructeur de l’avion. L’enquête étant du seul ressort de la Grèce, le BEA précise qu’il ne diffusera aucune information concernant les données recueillies. Une piste de l’enquête s’oriente vers d’éventuelles erreurs de maintenance imputables à Helios, dont les clients se plaignent régulièrement de problèmes de climatisation. Helios a révélé que le Boeing 737 avait déjà connu un problème de pressurisation en décembre dernier et avait plongé en catastrophe, de 34 000 à 11 000 pieds, pendant un vol reliant Varsovie à Larnaka. Entre-temps, Chypre a commencé à enterrer ses victimes. Il s’agit de la plus grande catastrophe aérienne de l’histoire de l’île. Les premières funérailles à se tenir, dans la capitale Nicosie, sont celles du copilote Pambos Charalambous, 40 ans, qui laisse derrière lui une épouse et quatre enfants. Une deuxième cérémonie s’est tenue plus tard pour les funérailles d’un couple. D’autre part, l’homme qui avait affirmé avoir reçu un message SMS, faisant état de températures glaciales, de la part d’un cousin voyageant à bord de l’avion a été condamné à six mois de prison avec sursis pour délit de « fausse déclaration aux autorités ».

L’équipe de médecins légistes a commencé hier à examiner les corps non reconnaissables des victimes de l’accident du Boeing 737 chypriote, qui a coûté la vie à 121 personnes dimanche au nord-est d’Athènes. « Nous continuons notre travail qui entre dans la phase de l’examen des corps non reconnaissables », a indiqué le chef de l’équipe des médecins légistes. L’équipe...