Rechercher
Rechercher

Actualités

Sfeir : La réconciliation a été réalisée, mais certaines fractions en ont été exclues (Photo)

Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a affirmé hier que « le Liban a besoin des efforts de tous ses fils pour sortir de la situation dans laquelle il se trouve ». Mgr Sfeir, qui s’exprimait à Dimane devant une délégation de l’Université hachémite, a mis en évidence la nécessité de « réaliser une réconciliation nationale englobant l’ensemble des Libanais sans exception ». « La réconciliation a eu lieu au sein de la majorité, mais certaines fractions ont été exclues. C’est pourquoi la réconciliation doit être générale pour que tout le monde oublie ses conflits et œuvre ensemble pour sortir de la crise », a-t-il souligné. « La religion appartient à Dieu et la nation à tous. Chaque personne possède sa foi et se rattache à sa religion. Mais tous ont des soucis nationaux communs. Le chômage menace tout le monde, musulmans et chrétiens, de même que les problèmes sécuritaires et économiques. Si la livre libanaise chute, cela touchera l’ensemble des Libanais, et non pas une fraction à l’exception d’une autre », a poursuivi Mgr Sfeir. Le prélat maronite a enfin mis en évidence « la nécessité pour les Libanais de coexister et d’unifier leur voix, quelle que soit leur communauté ou leur religion, parce que leur délivrance passe par là ». « Par contre, la division et la dispersion portent atteinte à tout le monde. Nous avons fait, durant les trente dernières années, l’expérience de la guerre, et nous en subissons toujours les conséquences », a-t-il ajouté. Mgr Sfeir a par ailleurs reçu le bloc des députés de Zahlé, présidé par M. Élias Skaff, et formé de MM. Sélim Aoun, Hassan Yaacoub, Camille Maalouf et Assem Araji. À l’issue de la rencontre, M. Yaacoub a indiqué que l’entretien avec Mgr Sfeir avait porté sur les derniers développements, notamment au lendemain de la formation du cabinet « qui a occulté la Békaa en général et Zahlé en particulier » sur le plan de la représentation. « C’est la première fois depuis l’indépendance que cela se produit », a indiqué M. Yaacoub. « Nous avons également évoqué le dossier de l’agriculture au plan national en général et dans la Békaa en particulier. Cette question touche de plein fouet les citoyens et pourrait provoquer une véritable crise sociale. Le Békaa souffre beaucoup, comme toutes les régions agricoles du pays, et cette situation nécessite une mesure exceptionnelle du cabinet. Nous devons également résoudre le problème des frontières libano-syriennes avec la Syrie », a-t-il ajouté. Le patriarche maronite a également reçu les anciens ministres Wadih el-Khazen, Khalil Hraoui et Youssef Salamé, puis l’épouse de l’ancien chef du parti Kataëb, Lily Georges Saadé, accompagnée de son fils Samer. Prenant la parole, Samer Saadé a contesté le jugement du tribunal de première instance de Beyrouth qui a invalidé, la semaine dernière, le mandat de toutes les directions et de tous les chefs du parti depuis 1989. Il a indiqué que « des pressions politiques » avaient été exercées pour que ce jugement soit rendu, estimant qu’il allait faire appel à titre personnel.
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a affirmé hier que « le Liban a besoin des efforts de tous ses fils pour sortir de la situation dans laquelle il se trouve ».
Mgr Sfeir, qui s’exprimait à Dimane devant une délégation de l’Université hachémite, a mis en évidence la nécessité de « réaliser une réconciliation nationale englobant l’ensemble des Libanais sans exception...