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Droits De L’homme - Les familles des personnes portées disparues reçues à Baabda Lahoud promet de suivre personnellement le dossier des détenus en Syrie (photo)

Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a promis hier de suivre personnellement le dossier des Libanais détenus en Syrie, lors d’un entretien qu’il a eu hier avec leurs parents. Le général Lahoud a reçu hier le président de Solide (Soutien aux Libanais en détention et en exil), Ghazi Aad, ainsi que les familles des détenus libanais en Syrie, qui poursuivent leur sit-in devant l’Escwa, en attendant un dénouement heureux de la cause qu’ils sont déterminés à défendre jusqu’au bout. Reçues pour la première fois depuis la fin de la guerre à Baabda, les familles ont exposé au général Lahoud l’évolution des efforts déployés pour connaître le sort de leurs enfants, depuis que l’ancien gouvernement a décidé de former une commission officielle chargée de suivre cette affaire avec les autorités syriennes compétentes. Elles ont également informé le chef de l’État des circonstances dans lesquelles leurs enfants avaient été arrêtés ou enlevés depuis 1975. Le général Lahoud leur a promis de suivre personnellement ce dossier, affirmant qu’il œuvrera pour le régler dans les délais les plus brefs. Lors d’une audience accordée à une délégation de l’Union libanaise culturelle dans le monde (ULCM) venue l’inviter au congrès qu’elle organise demain à l’Unesco, et qui est placé sous son parrainage, le président Émile Lahoud a souligné que la force des émigrés réside dans leur unité, dans leur solidarité face à des épreuves diverses qui peuvent avoir des effets négatifs sur la mère patrie elle-même. Il a relevé que les instances, les corps constitués, l’ULCM, en tête, sont le site naturel de l’interaction entre les émigrés. Ajoutant que l’Union doit rassembler de fait, et non en paroles, donc cimenter ses rangs, effort nécessaire à accomplir, pour qu’elle se relance dans une action aussi efficace que celle déployée dans les années soixante-dix. Le président Lahoud a dès lors invité les intéressés à faire des sacrifices pour réaliser une unification solide de l’émigration libanaise, afin d’en servir les valeurs et les objectifs élevés. Le chef de l’État, cité par ses visiteurs, a affirmé que l’État est déterminé à traiter avec sérieux les affaires de la diaspora, comme s’y est engagé le nouveau gouvernement dans sa déclaration ministérielle. Il a rappelé les recommandations d’ordre pratique avancées précédemment par des commissions ministérielles spécialisées, pour resserrer les liens entre la diaspora et le Liban. De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Faouzi Salloukh, a également appelé l’Union à rassembler effectivement les franges de l’émigration libanaise, en promettant d’aider à cette fin et en souhaitant qu’en fin de compte les divergences ne découlent que d’une émulation dans le service du Liban. Par ailleurs, élément à signaler, Salloukh a reçu hier une visite de félicitations d’une délégation de la chaîne télé du Hezbollah, al-Manar, qui sollicite le concours du gouvernement libanais dans le recours en appel qu’elle a présenté en France, devant le Conseil constitutionnel, contre son interdiction. Retour à Baabda. Le président Lahoud y a reçu hier, en présence du catholicos Aram 1er, le patriarche de l’Église éthiopienne, S.B. Boulos-Youhanna, qui vient poser la première pierre d’une église à Aïn Aar. Le président a ensuite pris connaissance de Mgr Samir Mazloum du programme des célébrations qui seront organisées pour la 300e commémoration du décès du patriarche Estephan Doueihy dont le procès en béatification a lieu à Rome. Le président Lahoud a également conféré hier, successivement, avec les anciens députés Kabalan Issa el-Khoury et Bahaeddine Itani, ainsi qu’avec l’ancien ministre Youssef Salamé.

Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a promis hier de suivre personnellement le dossier des Libanais détenus en Syrie, lors d’un entretien qu’il a eu hier avec leurs parents.
Le général Lahoud a reçu hier le président de Solide (Soutien aux Libanais en détention et en exil), Ghazi Aad, ainsi que les familles des détenus libanais en Syrie, qui poursuivent leur sit-in...