Le RD salue la formation d’un nouveau cabinet, « une étape essentielle pour la reconstruction de l’État »

Le mouvement du Renouveau démocratique a salué hier la formation d’un nouveau gouvernement « malgré toutes les difficultés et tous les obstacles », estimant qu’elle constitue « une étape essentielle dans le processus de reconstruction de l’État sur les bases de l’indépendance, de la souveraineté et de la démocratie ». Le mouvement, présidé par l’ancien député Nassib Lahoud, a ensuite souligné l’existence de deux défis devant l’équipe de Fouad Siniora, le premier concernant « la gestion d’un État indépendant non soumis à une hégémonie étrangère », et le second relatif à la tenue « d’un véritable dialogue entre les Libanais, qui aboutirait à des solutions aux problèmes qui les divisent actuellement ». À propos de la crise frontalière libano-syrienne, le mouvement a déploré le recours de l’État syrien à des mesures vexatoires qui « empoisonnent les relations entre les deux pays, puisqu’elles rendent plus difficile leur rééquilibrage », alors qu’un dialogue objectif et positif est nécessaire. Le Renouveau démocratique a ensuite dénoncé « la série d’attentats terroristes ambulants », notamment l’explosion de la rue Monnot de la semaine dernière, « dont les objectifs sont en même temps sécuritaires, politiques et économiques », accusant « les restes du système sécuritaire et ceux qui se tiennent derrière eux » d’être à l’origine de ces agissements criminels. Dans ce cadre, le mouvement a mis en exergue les failles que l’on peut toujours trouver dans le corps sécuritaire, comme le montre, selon lui, la dernière agression contre la demeure du député de Zghorta, Samir Frangié, « sans que les forces de l’ordre n’interviennent pour protéger la maison ». Enfin, le mouvement a relevé « un développement positif » dans l’évolution du pays, après la libération du leader FL, Samir Geagea, et des détenus de Denniyé et de Majdel Anjar. « C’est une étape importante sur la voie de la réconciliation nationale », a-t-il conclu.