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MUSIQUE Nice Jazz Festival : Van Morrison en ouverture de la 12e édition

Van Morrison, le plus «noir» des bardes irlandais, ouvrira mercredi le Nice Jazz Festival, qui va jongler jusqu’au 27 juillet sur trois scènes dans les jardins des Arènes de Cimiez, avec toutes les musiques actuelles: funk, chanson, jazz, rock, néofolk, «world music». Outre Van Morrison, musicien qui brasse le gospel, le rhytm’n blues, le blues, le jazz et le folk irlandais, les têtes d’affiche vont de Bernard Lavilliers, le plus «latin» des chanteurs français (21), à Devandra Banhart, le chef de file du renouveau du folk américain (21), en passant par le Brésilien Gilberto Gil (26) ou l’organiste Billy Preston (24), qui a enregistré avec les Beatles et les Rolling Stones et figuré au générique du film The Blues Brothers. Le Nice Jazz Festival montre également une attirance toute particulière pour les mouvements de la musique populaire noire américaine ou d’inspiration noire américaine. L’antique negro spiritual des Blind Boys of Alabama (25), les derniers avatars de la «nu soul» avec les chanteuses américaine N’Dambi (23) et anglaise Joss Stone (20), le rap hip-hop et ses figures historiques, Sugarhill Gang, Big Daddy Kane et Kurtis Blow, pour une soirée le 23 consacrée à ce mouvement né à New York dans les années 1970, en seront quelques ambassadeurs. Autres manifestations de cette «black music»: le funk-hip hop-pop de Brand New Heavies (23), le folk-soul de Terry Callier (20) ou le rythm’n blues de Mavis Staples. Le mouvement néofolk sera également bien représenté, avec, outre Devandra Bahnart, Michelle Shocked (23), le groupe canadien Feist (22) et le dernier avatar du genre, Amos Lee, dont le folk a des teintes gospel. Le groupe anglais Starsailor (22) appartient, lui, à la famille du rock. La chanteuse américaine Madeleine Peyroux (24) fait partie avec Van Morrison de ces artistes «crossover» (dont la musique emprunte à plusieurs styles) qu’affectionne Viviane Sicnasi, la productrice du festival. Le Canadien Gonzales et son piano bien tempéré, qui réinvente Erik Satie et Ravel (21), le jeune musicien français Nosfell et son langage inventé, le klokobetz (27), sont parmi les inclassables. Le Nice Jazz Festival s’ouvre aussi à la chanson française, avec au programme, outre Bernard Lavilliers, Louis Chedid (24). Autre genre qui n’est pas oublié: l’électro-pop avec la Norvégienne Beady Belle (22) et la Française Émilie Simon (27). Dans le domaine des musiques du monde, ce sera l’abondance, avec les Maliens Amadou et Mariam (26), le Brésilien Seu Jorge (25), l’Argentin Melingo et son tango déglingué (25), la fadiste portugaise Cristina Branco (24), le duo malien Ali Farka Touré (guitare)-Toumani Diabaté (kora) (25) et les Antillais de Kassav (26). Le jazz, dont le terme figure toujours sur l’intitulé du festival bien qu’il n’ait plus qu’une petite part du gâteau niçois, sera interprété par Steps Ahead, une formation mythique du jazz «fusion» créée en 1978 par le joueur de claviers Mike Manieri (21), le pianiste-organiste français Laurent De Wilde et son groupe électro-jazz (27), le trio scandinave E.S.T. et son jazz new-age, le New York Trio de l’accordéoniste cannois Richard Galliano, entre jazz contemporain et be-bop (21), le «manouche» avec Romane et Stochelo Rosenberg (25).

Van Morrison, le plus «noir» des bardes irlandais, ouvrira mercredi le Nice Jazz Festival, qui va jongler jusqu’au 27 juillet sur trois scènes dans les jardins des Arènes de Cimiez, avec toutes les musiques actuelles: funk, chanson, jazz, rock, néofolk, «world music».
Outre Van Morrison, musicien qui brasse le gospel, le rhytm’n blues, le blues, le jazz et le folk irlandais, les...