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Actualités - CHRONOLOGIE

Bkerké rappelle l’urgence d’une loi électorale « juste » Les évêques maronites plaident pour un cabinet regroupant tout le monde (Photo)

Les évêques maronites ont plaidé hier pour un gouvernement auquel toutes les fractions politiques participeraient, soulignant qu’en l’absence de partis politiques démocratiques, l’alternance au pouvoir ne saurait être une réalité. Ils ont en outre prôné l’adoption dans les plus brefs délais d’une loi électorale « juste ». « Nous remercions Dieu que les élections législatives se soient achevées, tout en déplorant qu’elles aient été organisées sur la base d’une loi injuste et qu’elles se soient accompagnées de divisions confessionnelles et de divers abus qui continuent de susciter des commentaires tant en public qu’en privé dans le pays », notent les prélats dans un communiqué publié à l’issue de leur réunion mensuelle sous l’égide du patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir. « Cela nécessite l’élaboration, dans les plus brefs délais, d’une loi électorale juste de nature à barrer la voie à de telles déviations, comme se sont engagés à le faire de nombreux responsables », ajoute le communiqué. « L’atmosphère troublée dans laquelle se sont déroulées les élections législatives a laissé des séquelles qu’il est nécessaire de circonscrire, notamment dans le nord du Liban. Il semble que les parties concernées soient conscientes de cette situation et cherchent avec sagesse à y remédier », note le texte. « Il reste que les difficultés que rencontre la formation d’un gouvernement de coalition capable de travailler dans un esprit de coopération entre toutes les fractions et de redynamiser le pays n’augurent pas d’une volonté d’arrondir les angles de la part des parties concernées, ajoutent les prélats. Or, sans partis démocratiques, l’alternance au pouvoir ne saurait être une réalité, d’où la nécessité d’une participation de toutes les fractions à un cabinet d’union », estiment-ils. Selon les évêques, « les permutations qui ont touché un certain nombre de services et de hautes fonctions sont un développement naturel, eu égard à la volonté nationale d’éviter au Liban les grands chocs tels ceux qui se sont succédé ces derniers temps et qui ont touché des personnalités, des organes de presse, des institutions économiques et des quartiers résidentiels ». « Ces chocs ont laissé des séquelles négatives sur la vie nationale et plus particulièrement sur la saison touristique », relèvent les évêques, soulignant que « les Libanais attendent du nouveau gouvernement qu’il fasse le bon choix dans la désignation des fonctionnaires de l’État et qu’il assume la responsabilité de les amener à remplir convenablement leurs devoirs ». « La saison estivale permet aux gens, en particulier aux générations montantes, de connaître les richesses naturelles du Liban et ses beautés », rappelle d’autre part le communiqué. Pour les évêques, la profusion de ces richesses « exige des Libanais le devoir incontournable d’en prendre soin et d’empêcher toute défiguration que la main de l’homme y apporte ». Signalons, par ailleurs, que le patriarche Sfeir s’est rendu hier au siège patriarcal d’été de Dimane, au Liban-Nord.
Les évêques maronites ont plaidé hier pour un gouvernement auquel toutes les fractions politiques participeraient, soulignant qu’en l’absence de partis politiques démocratiques, l’alternance au pouvoir ne saurait être une réalité. Ils ont en outre prôné l’adoption dans les plus brefs délais d’une loi électorale « juste ».
« Nous remercions Dieu que les élections...