Rechercher
Rechercher

Actualités

COMMUNAUTÉS - Les travaux ont également porté sur la situation en Syrie, en Irak et en Palestine Le synode grec-catholique exhorte les Libanais à adopter le langage de la raison et du dialogue

Le synode de l’Église grecque-catholique, qui a eu lieu sous la présidence du patriarche Grégoire III Laham au siège du patriarcat à Raboué, a clôturé ses travaux samedi, en présence de nombreux évêques venus de divers pays arabes, des États-Unis, du Canada, d’Amérique latine et d’Australie. Le synode avait démarré le 20 juin. Dans son discours d’inauguration, le patriarche Laham avait donné le ton, insistant sur la nécessité d’un plus grand engagement envers « l’environnement dans lequel nous vivons ». En effet, l’un des principaux sujets débattus par les prélats lors du synode est celui de la présence chrétienne en Orient, « cette présence bien ancrée dans l’histoire et dont il faut augmenter l’efficacité dans l’intérêt de l’homme de cette région ». Ils ont considéré, dans le communiqué final lu par le vicaire patriarcal Mgr Joseph Abassi, que cette volonté peut être traduite sur le terrain par une foi éclairée en toute circonstance, un renforcement de l’unité des Églises, la poursuite d’un processus d’engagement envers les partenaires nationaux, l’assistance aux habitants de régions déshéritées, la participation à la vie publique, l’attachement à la terre des ancêtres ainsi que l’ouverture globale loin du complexe minoritaire. Le synode a également abordé et commenté la situation dans plusieurs pays arabes. En premier lieu, il a félicité les Libanais de l’élection d’un nouveau Parlement, « espérant qu’il sera à la hauteur de leurs ambitions, particulièrement celles de la jeunesse indépendantiste ». Sur un autre plan, les prélats grecs-catholiques ont déploré la série d’attentats commis au Liban, considérant qu’il s’agissait « d’une méthode barbare de se comporter à l’égard de l’autre différent », appelant à ce que cessent ces violences « si l’on veut que l’humanité de l’homme se concrétise ». Ils ont demandé aux Libanais « d’adopter le langage de la raison et du dialogue, et d’accepter l’autre dans sa différence, afin d’obtenir leurs droits et leur liberté et de conforter l’indépendance ». Pour ce qui est de la Syrie, les pères « ont prié pour que ce pays connaisse davantage de libertés, de sécurité et de prospérité, afin de contribuer, avec ses voisins, à créer un monde dépourvu de terrorisme et d’armes destructrices ». Pour la Palestine, ils ont espéré que « le mot du pape Benoît XVI sur l’imminence de la paix entre les peuples palestinien et israélien devienne réalité le plus tôt possible ». Le synode a par ailleurs déploré la poursuite de la violence qui fait de nombreuses victimes en Irak, souhaitant que le peuple irakien accède à « la paix et à une société plurielle et démocratique ». Enfin, le synode a rendu hommage au courant démocratique qui se développe actuellement en Égypte, espérant qu’il sera bientôt couronné de succès. Le patriarche Laham a prononcé un dernier mot, dans lequel il a rappelé que son Église « ne connaît pas de frontières et est présente dans toutes les régions, d’où le fait qu’elle a un rôle important à jouer, comme d’autres chrétiens ». Pour lui, ce rôle consiste à être un élément dynamique dans la société, « et à ne pas quitter notre terre, comme l’a demandé le Christ ».
Le synode de l’Église grecque-catholique, qui a eu lieu sous la présidence du patriarche Grégoire III Laham au siège du patriarcat à Raboué, a clôturé ses travaux samedi, en présence de nombreux évêques venus de divers pays arabes, des États-Unis, du Canada, d’Amérique latine et d’Australie. Le synode avait démarré le 20 juin. Dans son discours d’inauguration, le patriarche...