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Télé-Liban Rizk : La privatisation synonyme de renaissance et non recette de mort

À la suite d’un article paru dans L’Orient-Le Jour du mercredi 22 juin, au sujet de la privatisation de Télé-Liban, M. Charles Rizk, ministre de l’Information, nous a déclaré : « L’article affirme que la privatisation de Télé-Liban équivaudrait à sa mort. Je m’interdis de commenter cette affirmation. Je me contenterai donc, pour les lecteurs de L’Orient-Le Jour, de rappeler les données objectives suivantes : 1. Lors de ma prise en charge de Télé-Liban en 1978, le bilan de la société faisait apparaître un chiffre d’affaires de dix millions de LL (3,5 millions de dollars de l’époque) pour des dépenses de 11 millions de LL. À ma sortie en 1983, le budget de Télé-Liban présentait 75 millions de LL de recettes (23 millions de dollars à l’époque) et 33 millions de LL de dépenses. 2. Ces résultats étaient dus à l’excellent statut juridique de la télévision fondé sur un équilibre entre la participation du secteur privé (50 %) et celle du secteur public (50 %). La participation française au sein du secteur privé était représentée par la Sofirad dont le délégué à Télé-Liban, Xavier Gouyou-Beauchamps, devint plus tard président de France Télévision (Antenne 2 et FR3). 3. Après 1983, Télé-Liban a plongé dans le déficit. Entre 1990 et 2004, le déficit cumulé était de 141 milliards de LL. Ceci était principalement dû aux changements introduits par l’État au statut de Télé-Liban qui, après l’exclusion du secteur privé, s’est trouvée nationalisée à 100 %. Je note que les plus fortes pertes ont été celles des années 1996, 1997 et 1998. 4. Pour arrêter l’hémorragie, j’ai proposé au gouvernement, qui l’a approuvé, un plan de redressement fondé sur la privatisation totale de la société, seule garantie de bonne gestion. Conformément à ce plan, le gouvernement sera dessaisi de la gestion commerciale, administrative et du recrutement, gardant uniquement le droit d’intervenir sur des questions définies dans le cahier des charges et limitées à la sécurité nationale, au maintien d’un certain niveau culturel, à la non-exploitation de la télévision à des fins confessionnelles, etc. En définitive, loin d’être une recette de mort, la privatisation en matière de télévision, comme en tout autre matière, est synonyme de renaissance et de vie nouvelle. D’ailleurs, des capitaux privés et des investisseurs étrangers prestigieux m’ont déjà manifesté leur intérêt à participer à l’investissement dans la société rénovée. »
À la suite d’un article paru dans L’Orient-Le Jour du mercredi 22 juin, au sujet de la privatisation de Télé-Liban, M. Charles Rizk, ministre de l’Information, nous a déclaré : « L’article affirme que la privatisation de Télé-Liban équivaudrait à sa mort. Je m’interdis de commenter cette affirmation. Je me contenterai donc, pour les lecteurs de L’Orient-Le Jour, de rappeler...