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Actualités - DOCUMENT

Le communiqué final

C’est un Élias Atallah très ému qui a lu le communiqué final à l’issue de la Rencontre du Bristol. « Une fois de plus, dit le communiqué, le terrorisme protégé par le président de la République, les services de sécurité libano-syriens et les lambeaux du régime de tutelle, a frappé. Il a tué un symbole de la presse libre et courageuse et un des piliers de la culture démocratique, ainsi qu’un pilier du mouvement de la Gauche démocratique et un professeur d’université. Ce grand crime politique fait partie d’un complot visant le pays. Ce complot a commencé avec l’assassinat de Rafic Hariri, de Bassel Fleyhane et de leurs compagnons, et avec la tentative d’assassinat contre Marwan Hamadé. Il intervient au moment où l’opposition a pu avoir l’impression d’avoir atteint ses objectifs, ce qui a permis au régime sécuritaire libano-syrien de reprendre son souffle et de s’en prendre de nouveau à elle et à ses symboles. La réponse à ce crime doit se faire à travers la poursuite de “l’intifada de l’indépendance” et la réclamation de la démission du président de la République, le chef véritable du régime sécuritaire, et ce par les moyens démocratiques. » Le communiqué affirme l’attachement de l’opposition à la poursuite du processus électoral, « qui représente un référendum du peuple libanais sur la survie du régime. C’est pourquoi il est nécessaire de rompre toute forme de coopération avec les symboles du régime, comme prélude indispensable à leur chute définitive de la vie politique libanaise. L’opposition considère que toute violation de ce principe, pour des buts électoraux ou autres, est une trahison pour le sang des martyrs de la liberté, à leur tête Rafic Hariri, et une violation de l’esprit du 14 mars ». Le communiqué appelle aussi le secrétaire général des Nations unies à vérifier le retrait de tous les services de renseignements syriens du Liban. « L’opposition déplore la logique du courant aouniste qui considère l’assassinat de Samir Kassir comme un acte sécuritaire. C’est une façon de diluer les responsabilités. Sur cette base, l’opposition considère que le courant aouniste a quitté ses rangs. » Enfin, le communiqué considère que l’assassinat est un manque de respect de la part du pouvoir à l’égard de la commission internationale d’enquête et des Nations unies. Il rappelle que Samir Kassir était harcelé par les services de sécurité qui l’avaient menacé et lui avaient retiré son passeport. L’opposition appelle enfin à une participation populaire massive aux obsèques du martyr de la patrie, de la presse et de l’indépendance et refuse toute participation officielle à ces obsèques. Tout comme elle appelle à une grève générale aujourd’hui. Enfin, elle présente ses condoléances au Nahar, à l’USJ où Samir Kassir enseignait et au mouvement de la Gauche démocratique.

C’est un Élias Atallah très ému qui a lu le communiqué final à l’issue de la Rencontre du Bristol.
« Une fois de plus, dit le communiqué, le terrorisme protégé par le président de la République, les services de sécurité libano-syriens et les lambeaux du régime de tutelle, a frappé. Il a tué un symbole de la presse libre et courageuse et un des piliers de la culture...