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Actualités - CHRONOLOGIE

Enseignement supérieur - Les professeurs de l’UL sont tenus au plein temps, rappelle le ministre Assaad Rizk Universités et instituts en situation irrégulière rappelés à l’ordre

Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Assaad Rizk, a décidé de sévir contre les universités et instituts d’enseignement supérieur en situation irrégulière. Il a convoqué hier le Conseil national de l’enseignement supérieur et une commission technique formée de spécialistes afin d’examiner la situation qui règne dans le secteur et de décider des mesures nécessaires pour redresser la situation. Partant du principe que l’enseignement supérieur « est un trésor national », le ministre a décidé la fermeture des instituts d’enseignement supérieur et instituts techniques et professionnels délivrant des diplômes supérieurs qui avaient fait l’objet d’une mesure antérieure de fermeture. Un nouveau décret ordonnant leur fermeture n’est pas nécessaire, a-t-il jugé, et il suffit d’avoir recours à une mesure administrative « immédiate ». Le ministre et son équipe ont également passé en revue la situation des universités et instituts soumis à des contrôles de la direction générale de l’Enseignement supérieur. Ils leur ont accordé des délais relativement courts pour tenir compte des remarques qui leur ont été formulées par le passé et se conformer aux normes de l’enseignement supérieur. Le Conseil de l’enseignement supérieur et le ministre ont par ailleurs examiné la situation des universités nouvelles dont le corps professoral comprend un grand nombre de professeurs de l’Université libanaise. Décision a été prise de rappeler à l’ordre ces derniers, qui sont tenus de respecter la règle du plein temps de l’UL. Les professeurs à plein temps, précise cette règle, ne peuvent enseigner ailleurs que sur base des accords d’échanges conclus avec certaines grandes universités. Ces accords prévoient que seuls quinze professeurs peuvent bénéficier de ces programmes, annuellement, et à raison de 25 unités par an. Dans tous les cas de figure, le ministre a décidé d’accorder des délais « bien étudiés et courts » aux universités en situation irrégulière, afin de notamment s’assurer que 59 % au moins de leur corps professoral est à plein temps et titulaire de doctorats, avant la nouvelle rentrée universitaire. Les instituts d’enseignement supérieurs ont également reçu des délais très courts pour que leurs locaux et leurs équipements soient conformes aux normes techniques posées. Les dossiers des institutions en situation illégale seront transmises au parquet, et ces établissements seront fermés sans délai. Par ailleurs, des mesures seront prises contre les branches régionales illégales des instituts d’enseignement supérieur autorisés. Le ministre a décidé de tenir des réunions hebdomadaires pour suivre la situation et prendre les mesures qui s’imposent. Ont pris part à la réunion d’hier le président de l’Université libanaise, Ibrahim Kobeyssi, le directeur général de l’Enseignement supérieur, Ahmed Jammal, le directeur général du ministère de la Justice, Omar Natour, le conseiller du ministre, Mounir Abou Assly, le conseiller du ministre pour l’UL, Bernadette Abi Saleh, les représentants des universités privées membres de la commission technique, Henri Awit, Georges Nahas, Abdallah Sfeir, Nouhad Dagher, Mtanios Najem, Charbel Kfoury et Sobhi Abi Chahine, ainsi que le secrétaire général du Conseil de l’enseignement supérieur, Bahige Itani.
Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Assaad Rizk, a décidé de sévir contre les universités et instituts d’enseignement supérieur en situation irrégulière.
Il a convoqué hier le Conseil national de l’enseignement supérieur et une commission technique formée de spécialistes afin d’examiner la situation qui règne dans le secteur et de décider des...