Tchouk-tchouk… Le train s’est ébranlé pour le barnum
électoral de Beyrouth et ceux que ce cirque fait gerber vont laisser leurs burnes en rade sur le quai. D’ailleurs, la
locomotive est bourrée à craquer. Le nouveau baron
barbichu de Koraytem a fait son marché pépère et raflé
pratiquement tout ce que la capitale pouvait compter comme binettes hariro-compatibles. Rien que du beau linge, avec à la clé deux dames BCBG et un confrère gominé. Les Parlements changent, les vieilles ficelles demeurent…
Un qui doit tomber du cocotier, c’est bien Sélim Hoss. Ancien Premier ministre de consolation et futur Premier
ministre par effort d’imagination, il voit s’évaporer devant ses yeux ternes un Sérail nommé désir. Depuis, il a eu cette forte pensée : « L’intelligent est celui qui ne comprend rien, alors que l’imbécile croit tout ce qu’il entend. » Saad Hariri aura en tout cas réussi un exploit : donner de l’humour à Sinistro.
Autres moutons noirs débarqués des listes de Beyrouth, Tammam Salam et Béchara Merhej, dont la carrière
politique en jachère depuis lulure leur permet à peine
aujourd’hui de briguer un syndicat de copropriété dans un immeuble de quartier.
Orphelins des Syriens mais toujours à la recherche d’une
tétine venue d’ailleurs, le pouvoir et l’opposition se sont donc rendus à l’avis pressant des ambassadeurs de France et des États-Unis d’organiser le scrutin sur base du torchon législatif 2000. Rien qu’en regardant cette république de poche, les deux diplomates ont dû se dire que s’ils laissaient les croûtons locaux tricoter une nouvelle loi en pinaillant sur chaque article, il ne leur restait plus qu’à s’essuyer les pieds sur leurs vacances d’été pour les 10 ans à venir. Ce qui n’est pas tout à fait idiot, quand on sait que même un code
électoral scandinave ramènerait, à quelques nuances près, le même cheptel politique.
Finalement, y a que Mongénéral qui gazouille tout seul au milieu de son verger à Rabieh : laïcité, réformes politiques, audit financier… Dans un pays qui galope à reculons, autant promettre plus de soleil le mercredi.
Gaby NASR
Tchouk-tchouk… Le train s’est ébranlé pour le barnum
électoral de Beyrouth et ceux que ce cirque fait gerber vont laisser leurs burnes en rade sur le quai. D’ailleurs, la
locomotive est bourrée à craquer. Le nouveau baron
barbichu de Koraytem a fait son marché pépère et raflé
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