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Frangié met en garde contre l’avènement d’un président désigné par les sunnites, les druzes et les chiites

« On ne se libère pas d’une hégémonie pour se soumettre à une autre. » C’est ce qu’a affirmé hier soir l’ancien ministre de l’Intérieur, Sleimane Frangié, en allusion à la position franco-américaine à l’égard du Liban. Lors d’une entrevue accordée à la LBC dans le cadre du programme Kalam el-Nass, il a dénoncé la constitution d’un nouveau front haririen-joumblattiste qui risque d’entraîner la marginalisation des chrétiens, notamment par le biais de la loi 2000. L’ancien ministre a en outre mis en garde contre l’avènement d’un président de la République qui serait désigné par les sunnites, les druzes et les chiites, sans que les chrétiens ne puissent avoir leur mot à dire. « Cet homme sera un pion qui exécutera tout ce que ses parrains politiques lui demanderont », a-t-il dit. De la même manière que les chrétiens ont été utilisés lors du 14 mars pour éjecter les Syriens, ils seront à nouveau « instrumentalisés » pour faire chuter le président de la République et le remplacer par un chef d’État qui ne les représentera pas, a-t-il ajouté. Évoquant la question de l’amnistie du chef des FL Samir Geagea, il a indiqué que ce denier « ne sera en aucun cas libéré avant les élections ». « Après cette échéance, sa mise en liberté viendra naturellement, sans rien devoir à personne », a assuré M. Frangié.
« On ne se libère pas d’une hégémonie pour se soumettre à une autre. » C’est ce qu’a affirmé hier soir l’ancien ministre de l’Intérieur, Sleimane Frangié, en allusion à la position franco-américaine à l’égard du Liban. Lors d’une entrevue accordée à la LBC dans le cadre du programme Kalam el-Nass, il a dénoncé la constitution d’un nouveau front...