Drogue - Début de la campagne de lutte contre les stupéfiants Plus de 25 « dounoums » de cultures de pavot détruits à Wadi Halabta

La brigade libanaise de lutte contre les stupéfiants a entamé hier, en collaboration avec l’armée libanaise, une campagne de destruction de 25 « dounoums » (2,5 hectares) de cultures de pavot (opium), une dizaine de jours avant la récolte, alors que certains plants avaient déjà atteint la hauteur de 75 cm. L’opération a été réalisée dans de nombreux champs, même les plus petits, de la région de Wadi Halabta, une région de la Békaa proche de Baalbek, inaccessible pour les 4x4 ou les voitures militaires. C’est à pied qu’a été atteint le village de Wadi Halabta, au terme d’une marche de 2 km à travers Wadi Janta, où des dizaines de « dounoums » d’opium ont été rasés par des tracteurs agricoles, alors que les plants ont été arrachés à la main dans les régions inaccessibles aux machines agricoles, notamment dans les hauteurs de Wadi Halabta. C’est le chef de la brigade de lutte contre les stupéfiants, le lieutenant-colonel Adel Machmouchi, qui a dirigé l’opération, en collaboration avec le responsable du bureau de lutte contre les stupéfiants de Zahlé, le lieutenant-colonel Rami Rahhal, le colonel Najib Khatib, à la tête d’une force de l’armée libanaise, ainsi que le responsable du poste des FSI de Baalbeck, le commandant Marwan Sleilati. Par la même occasion, des dizaines de « dounoums » de haschich ont été détruits, mais devront être revisités en juin prochain, par mesure de sécurité. La campagne de destruction des cultures de pavot et de haschisch s’étalera, dans un premier temps, sur une dizaine de jours. Elle englobera, dans une seconde étape, les champs de pavot de la région du Hermel.