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Commémoration - Message des présidents des Ordres de la presse et des rédacteurs à l’occasion du 3 et du 6 mai « Il ne peut y avoir de liberté sans liberté de la presse », affirment Baalbacki et Karam

À l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, le 3 mai, et de la commémoration des martyrs de la presse, le 6 mai, les présidents des Ordres de la presse et des rédacteurs, MM. Mohammed Baalbacki et Melhem Karam, ont adressé un message aux journalistes libanais, les appelant à participer à la bataille de l’unité en écoutant leur conscience et en édifiant la liberté de la presse et la démocratie sur des bases saines. « Cette année, on comprend mieux encore qu’auparavant la portée du martyre des journalistes, face à la poursuite des agressions israéliennes au Liban, en Palestine et en Irak. Le martyre est lié à la liberté aujourd’hui comme hier, ce fameux 6 mai 1916 (...). « En ce jour béni, nous réaffirmons notre attachement à une société libre, engagée dans la lutte en faveur des libertés. « La liberté ne peut devenir un objet de conflit. Elle est une entité que nous respectons tous et avec laquelle nous traitons dans le cadre de la loi et avec une bonne volonté évidente. « Nous voulons que la journée consacrée à la commémoration de nos martyrs soit une journée de grandeur, puisque le martyre est le sacrifice le plus grand... « Cette journée, nous l’avons voulue une journée de méditation et de réflexion, non un jour de repos. Et nous considérons que c’est une victoire pour nous que l’Onu ait aussi décidé de consacrer une journée à la liberté de la presse, en mai. Le journalisme ne connaît ni repos ni vacances. C’est un effort continu et un témoignage. « En ce jour de méditation, les presses arabe et libanaise reviennent à l’essence même du martyre, aux valeurs sacrées de la liberté d’expression et à la lutte pour la consécration des droits. « Cette journée est un jour de bilan, où la presse doit rendre hommage à ses grandes figures qui se sont sacrifiées pour la liberté de parole et d’expression. Citons parmi nos martyrs, Saïd Fadel Akl, cheikh Ahmed Hassan Tabbarah, Abdel-Ghani Arayssi, Girgi Haddad, ainsi que leurs frères tombés le 6 mai Philippe et Farid el-Khazen, Toufic et Antoine Zreik, Mohammed Mahmassani, Omar Hamad et Pétro Paoli, ainsi que Nassib Metni, Ghandour Karam, Fouad Haddad, Kamel Mroué, Édouard Saab, Sélim Laouzi, Wassim Takieddine, Massoud Yacoub Hoayeck, Mohammed Houmani, Élia Abou Rouss, Toufic Ghazzaoui, Bahige Metni, Assem Badreddine, Hussein Mroué, Souheil Tawilé, Georges Semerjian, Hanna Mokbel, Raymond Kawas, Toufic Youssef Awad, Khalil Dhayni, Nasrat Toufic Khoreiche, Ahmed Haïdar, Bahjat Dakroub, Adnane Abdel-Sater, Talal Rahmé, Nayef Cheblak, Élias Chélala, Nagib Azzam, Saïd Fakhreddine, Fabienne Thomas, Neemat Sebahi, Joseph Zeinoun, Moussa Mahfouz, Yehia Hazouri, Antoine Mlakhié Harb, Saydé Naïm Khoury, Bilal Daher, Hassan Fakhr et Hassan Sayed Ali Bzoun. « Les moments historiques que traverse actuellement le Liban nous poussent, tous, et particulièrement les journalistes, à participer à la lutte pour le retour à l’essence même du Liban et à la conscience nationale, en œuvrant pour l’établissement d’une liberté d’expression et d’opinion sur des bases saines. De la sorte, les journalistes auront réellement rendu hommage au sacrifice de leurs aînés. « Aujourd’hui, et grâce à l’évolution du métier de journaliste, le monde est devenu encore plus petit et plus accessible. Main dans la main avec les journalistes du monde entier, nous devons faire en sorte qu’il n’ait qu’un visage, celui de la liberté et de la démocratie. « Enfin, nous devons tous adopter ce slogan : “Il ne peut y avoir de liberté pour personne, sans la liberté de la presse”. Le verbe est un pouvoir et c’est pourquoi il est en butte aux attaques des autres pouvoirs et il est la cible de diverses tentatives pour le museler ou le déformer. « En ce jour, nous voulons aussi rendre hommage à tous les martyrs de la presse dans le monde et spécialement ceux qui sont en train de tomber en Irak et en Palestine. Enfin, nous voulons aussi réclamer la libération de tous les journalistes emprisonnés dans le monde et particulièrement dans les prisons israéliennes. Vive le verbe, vive la liberté et vive le Liban. »
À l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, le 3 mai, et de la commémoration des martyrs de la presse, le 6 mai, les présidents des Ordres de la presse et des rédacteurs, MM. Mohammed Baalbacki et Melhem Karam, ont adressé un message aux journalistes libanais, les appelant à participer à la bataille de l’unité en écoutant leur conscience et en édifiant la...