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Actualités - CHRONOLOGIE

Boueiz déplore l’attitude de la commission mixte

Le député Farès Boueiz a estimé hier que la commission parlementaire mixte aurait dû discuter beaucoup plus sérieusement le projet de loi électorale, « parce qu’une loi fondée sur le caza est meilleure, dans la mesure où elle préserve les particularités de la représentation et annule l’effet des bulldozers électoraux et de l’influence qui pourrait être exercée sur le scrutin ». M. Boueiz a exprimé « son étonnement vis-à-vis de la levée, du report de la séance, ou apparemment de sa clôture, comme s’ils ne voulaient pas poursuivre le débat sur le projet ». « Cela est inadmissible. Il s’agit d’un bon projet, qui devrait être étudié avec le plus grand sérieux. Il ne fallait pas y couper court de cette manière », a indiqué le député, qui a reçu hier à Zouk l’ambassadeur d’Arabie saoudite, Abdel Aziz el-Khawaja. « Je ne pense pas que l’opposition était contre ce projet. Au contraire, elle avait été la première à l’appuyer. Il faut regarder ailleurs, vers d’autres parties, je crois, pour savoir qui a saboté ce projet », a-t-il souligné. Interrogé sur un accord éventuel entre Walid Joumblatt, les Hariri, Amal et le Hezbollah pour torpiller le projet, Farès Boueiz a répondu : « Nous souhaitons que ce ne soit pas le cas. Ma position est claire. J’estimais que ce projet était une priorité, et j’espère qu’il sera de nouveau à l’étude. Le Liban a longtemps vécu grâce à une loi fondée sur le caza, et le changement pour le changement ne sert à rien. » À l’issue de son entretien avec le diplomate saoudien, le député du Kesrouan a indiqué que « l’Arabie saoudite souhaite voir le Liban sortir de cette crise et se diriger vers des élections véritablement démocratiques, capables de constituer un point de départ vers la reconstruction de l’État et de l’unité nationale par les meilleurs moyens ». « Je ne pense pas que le Royaume lésinera sur les efforts à déployer dans ce sens », a-t-il ajouté. De son côté, M. Khawaja a mis en exergue la volonté du royaume saoudien d’aider le Liban économiquement, notamment au niveau des investissements, tout en faisant part de son optimisme dans l’avenir du pays. « Le Liban a d’excellents leaders. S’ils se mettent tous d’accord, le Liban sortira de la crise », a-t-il ajouté.
Le député Farès Boueiz a estimé hier que la commission parlementaire mixte aurait dû discuter beaucoup plus sérieusement le projet de loi électorale, « parce qu’une loi fondée sur le caza est meilleure, dans la mesure où elle préserve les particularités de la représentation et annule l’effet des bulldozers électoraux et de l’influence qui pourrait être exercée sur le scrutin...