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Actualités - OPINION

OGM et culture bio

C’est fou ce que le Parlement a pondu comme opposants génétiquement modifiés depuis que Rustom Ghazalé s’est tiré de sa bicoque coloniale de Anjar : de Sami el-Khatib, premier des mohicans prosyriens du temps où il exerçait ses talents d’espion-en-chef-adjoint au 2e Bureau, à Mohsen Papa, géniteur des Dalloul-Brothers-sur-téléphone- portable, en passant par l’inénarrable Lilou Skaff qui vient de se souvenir de son électorat... jusqu’à Ferzlius Gladiator, devenu brusquement aussi muet que les succulentes carpes de son bled. Bien sûr, il reste encore des députés bio irréductibles, comme le très sympathique Nasser Kandil, qui réussit maintenant un brillant numéro de mimétisme : quand on l’entend, on entend Bachar el-Assad. Si on ferme les yeux, on ne sait pas lequel des deux parle ! Heureux temps où tous les soirs, il lisait des heures avant de se coucher. Il est vrai qu’à l’époque, les instructions de Damas étaient un peu trop longues... Pour l’heure, on ne sait pas si notre ami va payer la note aux prochaines élections, mais on a au moins la confirmation qu’il est impayable. Et puis les inévitables rigolos comme Ghassan Moukheiber, qui a fait un copier-coller d’un vieux discours de tonton Albert, ou encore Antoine Haddad, qui a sorti son glaive contre ce gouvernement accusé de lèse-grecs-catholiques. À l’entendre, on croirait que faute de ministre, la communauté risquait la déportation immédiate. Dieu merci, avec Assaad Rizk, les melkites sont sauvés... Du fond de ses pantoufles de préretraité à Damas, Rusty La Gazelle se souvient avec nostalgie de cet élevage parlementaire mis au point par son ex-patron, Ghazi Kanaan. Pour se consoler, il pourra toujours caresser les médailles qui lui ont été décernées au cours des adieux déchirants de Rayak. Heureusement que la breloque est à la mode. Ce sont des colifichets qu’on donne généralement pour services rendus. Dans son cas, ce devait être pour sévices accomplis. Gaby NASR
C’est fou ce que le Parlement a pondu comme opposants génétiquement modifiés depuis que Rustom Ghazalé s’est tiré de sa bicoque coloniale de Anjar : de Sami el-Khatib, premier des mohicans prosyriens du temps où il exerçait ses talents d’espion-en-chef-adjoint au 2e Bureau, à Mohsen Papa, géniteur des Dalloul-Brothers-sur-téléphone-
portable, en passant par l’inénarrable...