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Actualités - CHRONOLOGIE

Trois axes prioritaires pour les cinq ans à venir : éducation, développement durable et démocratie

En marge de la conférence sur la transition économique dans l’espace euro-méditerranéen, la Commission européenne a dévoilé un programme de travail sur cinq ans destiné à renforcer le partenariat. « Ce programme a été élaboré à la lumière du bilan des 10 ans du processus de Barcelone qui nous a permis d’identifier les forces et les faiblesses du partenariat », a expliqué Christian Leffler, directeur de la Direction générale des relations extérieures. Transmise au Conseil et au Parlement, cette communication trace les trois grands axes prioritaires, qui, selon la Commission, doivent être explorés pour que des progrès soient réalisés dans la zone Euromed. Ces trois domines sont l’éducation ; la croissance économique soutenable ; les droits de l’homme et la démocratie. Le programme de travail comporte par ailleurs des propositions sur les questions de réformes sociales, d’environnement, de mouvements migratoires et d’armes de destruction massive. Relever de 50 % l’aide financière à l’éducation « Un tiers de la population de nos partenaires méditerranéens est âgée de moins de 15 ans, l’éducation est donc un élément crucial, je la place en tête de mes priorités », a déclaré la commissaire pour les Relations extérieures et la Politique européenne de voisinage, Benita Ferrero-Waldner. Pour souligner le caractère urgent de cet axe de coopération, la Commission propose d’augmenter d’au moins 50 % le montant des aides financières consacrées à l’éducation et à la formation professionnelle dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen. Elle propose par ailleurs à convaincre tous les pays partenaires de s’engager sur un objectif commun : l’éradication de l’analphabétisme d’ici à 2015, et l’accès équitable de tous les garçons et les filles de la région à l’école primaire. Troisième volet de cet axe éducatif, la Commission propose le lancement d’un programmes de bourses d’études supérieures pour permettre aux étudiants des rives sud et est de la Méditerranée d’accéder aux universités européennes. Un quota de places serait réservé aux étudiantes. Libéraliser les services et l’agriculture Concernant le volet économique, la Commission rappelle que l’objectif de la déclaration de Barcelone était de créer une zone de libre-échange d’ici à 2010. « Cinq ans nous séparent de cette échéance, il faut donc prendre des initiatives pour faire de cette ambition une réalité », lit-on dans la communication. Les efforts sont à fournir dans deux directions, estime la Commission : « D’une part, renforcer l’intégration économique entre l’Union européenne et les pays méditerranéens par la libéralisation des échanges agricoles et des échanges de services, faire converger les systèmes de régulation et augmenter les investissements ; d’autre part, accélérer l’intégration régionale Sud-Sud. » La Commission propose donc trois lignes directrices. D’abord, la mise au point d’une « feuille de route » pour la création d’une zone de libre-échange d’ici à 2010. Ensuite, le lancement, dès 2005, de négociations sur la libéralisation des services, sur la base du « volontariat ». Enfin, l’élaboration d’une « feuille de route » pour la libéralisation des échanges agricoles. La Commission soumettra au Conseil des lignes directrices à ce sujet afin que les négociations puissent commencer dès 2005, précise la communication. Facilité pour la démocratie La Commission souhaite insuffler un nouvel élan à la démocratie et au pluralisme dans la région Euromed. Elle propose, dans le cadre de son plan de travail quinquennal, de créer à partir de 2007 une « facilité pour la démocratie » qui servira à « encourager, soutenir et récompenser les pays partenaires qui montrent clairement leur adhésion aux valeurs communes et aux priorités fixées en matière de réforme politique ». Cette facilité ira au-delà de l’assistance spécifique susceptible d’être mobilisée dans le cadre des plans d’action régionaux ou nationaux, qui sont les nouveaux instruments de la politique de voisinage et de partenariat. S.R.
En marge de la conférence sur la transition économique dans l’espace euro-méditerranéen, la Commission européenne a dévoilé un programme de travail sur cinq ans destiné à renforcer le partenariat. « Ce programme a été élaboré à la lumière du bilan des 10 ans du processus de Barcelone qui nous a permis d’identifier les forces et les faiblesses du partenariat », a expliqué...