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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Liban figure parmi les priorités US au Moyen-Orient

Le Liban figure sur la liste des priorités américaines au Moyen-Orient, a-t-on assuré hier de sources diplomatiques à Beyrouth, précisant que la communauté internationale suit de près l’action du cabinet Mikati qui, de ce fait, subit un test délicat, même si sa mission principale est d’organiser les élections législatives. Le gouvernement actuel, a-t-on indiqué de même source, est sous surveillance internationale parce qu’il doit se conformer aux dispositions des résolutions 1559 et 1595 du Conseil de sécurité, en rapport avec le retrait syrien et l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri. Cela sous-entend que l’équipe Mikati doit sans tarder démettre les chefs des services de sécurité de leurs fonctions, afin de faciliter la mission de la commission d’enquête internationale. Elle doit aussi annoncer sans ambages qu’elle accepte la présence d’observateurs internationaux au scrutin. Il faut dire que les responsables libanais ont essayé en vain de convaincre des ministres, des députés et des émissaires spéciaux occidentaux, reçus récemment à Beyrouth, de la capacité du gouvernement à organiser le scrutin en l’absence d’observateurs internationaux. Ils ont même été jusqu’à dénoncer une ingérence internationale dans les affaires intérieures du Liban, mais c’est pour s’entendre dire, selon les mêmes sources, que l’insistance internationale sur la présence d’observateurs lors du scrutin s’inscrit dans le seul cadre de l’appui au rétablissement de la démocratie au Liban. Les élections qui se sont tenues au cours des dernières années n’étaient pas libres et régulières et ont été marquées par des interventions qui ont eu des répercussions négatives sur leurs résultats. Pour les États-Unis et l’Union européenne, la présence d’observateurs reste indispensable même si la Syrie aura d’ici là retiré l’ensemble de ses troupes du Liban et même s’ils sont persuadés que le cabinet Mikati a été formé sans intervention syrienne, au vu du résultat des consultations parlementaires contraignantes à Baabba : Négib Mikati a obtenu 44, 5 % des voix des députés consultés par le président Émile Lahoud pour la nomination d’un Premier ministre, alors que ses prédécesseurs obtenaient, du temps où Damas intervenait à ce niveau, un nombre de voix beacoup plus élevé. Pour Paris et Washington, le pourcentage de voix obtenu par Mikati marque le début d’un changement politique positif non négligeable au Liban, dont le premier signe concret a été la dislocation du camp loyaliste, même si certains pôles de ce camp ont obtenu la nomination de ministres qui leur sont proches. Il reste qu’à l’exception de quelques figures au sein du gouvernement, les grandes puissances n’arrivent pas à évaluer les nouveaux ministres, selon les mêmes sources. Aussi, ont-elles chargé leurs représentants au Liban de s’enquérir de leurs aptitudes et de leur éventuel appartenance politique. Khalil FLEYHANE
Le Liban figure sur la liste des priorités américaines au Moyen-Orient, a-t-on assuré hier de sources diplomatiques à Beyrouth, précisant que la communauté internationale suit de près l’action du cabinet Mikati qui, de ce fait, subit un test délicat, même si sa mission principale est d’organiser les élections législatives.
Le gouvernement actuel, a-t-on indiqué de même source,...