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« La Syrie ne doit plus fournir de soutien au Hezbollah », affirme le président américain à la LBC Bush promet une aide « considérable » une fois des élections libres organisées « dans les délais »

Le président américain, George Bush, a estimé hier dans une entrevue accordée à la LBC que les élections législatives constituent une priorité par rapport au désarmement du Hezbollah. « Il faut d’abord qu’il y ait des élections libres », a-t-il dit, indiquant que les pressions de la communauté internationale se poursuivront jusqu’à l’application complète de la 1559. « Mais en fin de compte, c’est le peuple libanais qui va déterminer l’avenir du pays. Et il est impossible d’avoir un pays libre si un groupe de personnes se comporte en tant que milice armée. Il faut qu’il y ait une police et une armée sous l’autorité de l’État. La présence de groupes armés qui essayent d’imposer leur volonté sur une société libre empêche, justement, l’avènement d’une telle société », a-t-il expliqué. M. Bush a également indiqué que la communauté internationale « aidera le Liban à avoir la capacité » d’appliquer les dispositions de la résolution 1559 relatives au Hezbollah. « Toute société libre ne peut pas assurer facilement sa sécurité intérieure, mais la communauté internationale peut rassurer le peuple en lui fournissant une aide pour garantir la sécurité du pays », a-t-il dit. Il a ensuite déclaré que les États-Unis et les Européens offriront une aide économique « considérable » au Liban une fois que les Libanais auront organisé les élections « qui devront avoir lieu dans les délais, être libres, justes et se dérouler loin de toute ingérence étrangère ». Il a également souhaité la présence d’observateurs internationaux. Estimant que « les Libanais ont exprimé clairement leur volonté de voir les Syriens sortir », il a rejeté les accusations d’ingérence formulées contre les États-Unis. « C’est le peuple libanais qui décidera qui seront les membres de son gouvernement, et non pas les États-Unis. Cependant, nous pouvons nous joindre au reste du monde, comme nous l’avons d’ailleurs fait, pour dire aux Syriens : sortez, et pas uniquement avec vos forces militaires, mais également avec vos services de renseignements. Quittez le Liban, pour que ce pays et son peuple puissent être libres et décider librement de leur avenir, sans qu’un autre gouvernement ou ses agents ne le fassent à leur place », a-t-il déclaré, annonçant l’avènement au Liban d’une société libre. Le président américain s’est ensuite déclaré « heureux » de voir les Syriens entamer leur retrait. « Nous attendons de leur part un retrait complet », a-t-il déclaré, avant de préciser encore une fois que ce retrait devra porter en même temps sur « ceux qui étaient enracinés dans le gouvernement, sur certains services de renseignements qui contrôlaient ce gouvernement ainsi que d’autres institutions ». Il a par ailleurs affirmé ne pas avoir été surpris par les gigantesques manifestations qui ont eu lieu à Beyrouth, puisque « tout le monde veut être libre ». « Les gens ne veulent plus vivre sous l’autorité d’un gouvernement qui représente dans son essence une occupation étrangère », a-t-il ajouté. Quant à la Syrie, le président américain a estimé que pour améliorer ses relations avec les USA, elle devrait tout d’abord arrêter d’aider les baassistes en Irak, et ensuite se retirer complètement du Liban, en fermant les bureaux du Hezbollah « qui existent aussi bien au Liban qu’en Syrie », et en faisant de sorte que ce parti « ne reçoive plus aucun soutien syrien ». M. Bush a enfin évoqué certains de ses souvenirs avec l’ancien Premier ministre assassiné, Rafic Hariri. « Il était fier de ses fils », a-t-il affirmé en se souvenant d’un déjeuner qu’il a eu à Paris en présence de Mme Nazek Hariri qui était « magnifique », et « qui a sans doute aujourd’hui le cœur brisé ». Soulignant l’amour de Hariri pour son pays et son peuple, M. Bush a conclu en déclarant : « Il nous manquera beaucoup. »


Le président américain, George Bush, a estimé hier dans une entrevue accordée à la LBC que les élections législatives constituent une priorité par rapport au désarmement du Hezbollah. « Il faut d’abord qu’il y ait des élections libres », a-t-il dit, indiquant que les pressions de la communauté internationale se poursuivront jusqu’à l’application complète de la 1559. «...