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Nasrallah rencontre Jibril, Mechaal et Abou Moussa Les radicaux palestiniens prosyriens se positionnent aux côtés du Hezbollah

Les radicaux palestiniens prosyriens, qui vivent dans l’ombre au Liban et en Syrie, se sont montrés du nez en s’affichant aux côtés du secrétaire gébéral du Hezbollah pour annoncer leur refus de jeter les armes face à Israël, souligne l’AFP. Hassan Nasrallah a rencontré entre jeudi et hier le chef du bureau politique du mouvement islamiste Hamas, Khaled Mechaal, et les leaders de deux groupuscules radicaux prosyriens, Ahmed Jibril (FPLP-CG) et Abou Moussa (dissident du Fateh fondé par Yasser Arafat). Ces trois chefs palestiniens radicaux rejoignent sur le fond le Hezbollah dans le refus de la reconnaissance de l’État hébreu. Basés en Syrie jusqu’à ce que les États-Unis aient exigé il y a deux ans la neutralisation des organisations « terroristes » anti-israéliennes, les leaders palestiniens sont passés dans l’ombre, leur dernière apparition publique à Damas datant du mois de décembre. Au-delà, sayyed Nasrallah et les trois responsables palestiniens ont surtout en commun leur hostilité à la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’Onu. Outre leur solidarité avec la Syrie, forcée de retirer ses troupes stationnées au Liban depuis 29 ans, le Hezbollah et les radicaux palestiniens peuvent servir de secours à Damas soucieuse malgré tout de maintenir une influence au Liban, selon un analyste palestinien. « Contrairement aux radicaux, l’Autorité palestinienne a affirmé à maintes reprises ne pas vouloir s’ingérer dans les affaires libanaises, et souligné que la question des armes palestiniennes sera abordée dans le cadre d’un plan de sécurité libanais global », a-t-il ajouté sous le couvert de l’anonymat. Mais sayyed Nasrallah et les radicaux palestiniens considèrent qu’un éventuel désarmement des combattants palestiniens retranchés dans les camps échappant au contrôle des autorités libanaises serait un prélude à leur installation définitive au Liban et à leur renoncement au droit au retour en Palestine. Le chef du Hezbollah a défié Washington de pouvoir désarmer la Résistance anti-israélienne au Liban et en Palestine lors d’un rassemblement organisé jeudi à Beyrouth par le Hamas. « Si nous disons à l’Amérique et à tous ceux qui veulent ôter les armes de la Résistance (Hezbollah) ou dans les camps de réfugiés au Liban et de la Résistance (islamique) en Palestine que cela est impossible et interdit, que peuvent-ils faire ? » s’est interrogé sayyed Nasrallah. Le chef du Hamas, Khaled Mechaal, a affirmé « que le doigt de la Résistance est sur la gâchette » et a insisté sur le droit au retour des réfugiés palestiniens. Selon lui, l’accord de son mouvement pour une trêve avec Israël « n’est pas un renoncement à la résistance ». Ahmed Jibril a mis en garde contre « des plans américains visant à pousser à l’exode la plus grande partie des Palestiniens du Liban vers les pays scandinaves et le Canada (...) en connivence avec certains pays arabes ». « Nos armes servent à nous défendre », a averti M. Jibril, dont la formation est la seule à détenir des armes hors des camps.
Les radicaux palestiniens prosyriens, qui vivent dans l’ombre au Liban et en Syrie, se sont montrés du nez en s’affichant aux côtés du secrétaire gébéral du Hezbollah pour annoncer leur refus de jeter les armes face à Israël, souligne l’AFP.
Hassan Nasrallah a rencontré entre jeudi et hier le chef du bureau politique du mouvement islamiste Hamas, Khaled Mechaal, et les leaders de...