« Geagea est le Mandela ou le Vaclav Havel du siècle », affirme un congressiste américain

Une conférence des droits de l’homme sur le thème « Samir Geagea ou la nation captive » a été organisée à Washington par le Lebanese Information Center, représenté par M. Joseph Gebeily, en présence notamment du membre de la commission des Relations internationales au Congrès américain, Thaddeus McCotter, d’un ancien député suédois, Oskar Nilsson, et des représentants de diverses associations telles que Amnesty International (Mahsa Maleki), de l’Institute on Religion and Public Policy (Joseph K. Grieboski), de la Fondation des droits de l’homme et du droit humanitaire (Waël Kheir), de Christian Solidarity International (le RP Keith Roderick) et de Cedarwatch (Stephen Stanton). Les conférenciers ont évoqué les « arrestations politiques au Liban » et les conditions de détention politique. Ils ont mis en évidence la décision d’Amnesty International de considérer, en novembre dernier, Samir Geagea comme « prisonnier politique qu’il faut libérer immédiatement ». De son côté, Thaddeus McCotter a mis l’accent sur le fait que la politique des États-Unis est de « recouvrer la souveraineté du Liban », affirmant qu’il était nécessaire que Samir Geagea « soit libéré dans les plus brefs délais pour que la réconciliation nationale soit parachevée ». « Geagea est le Mandela du siècle actuel ou le Vaclav Havel », a indiqué McCotter. Le député suédois Oskar Nilsson, qui avait été interdit de séjour au Liban tout récemment, a également pris la parole. Une réplique de la cellule particulièrement étroite de Samir Geagea au ministère de la Défense a par ailleurs été aménagée dans la salle de conférences. Il convient par ailleurs de signaler que le conseil politique des FL aux États-Unis a entamé jeudi un séminaire de travail à huis clos qui doit se poursuivre jusqu’à dimanche.