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Harb et Gemayel réclament une commission d’enquête internationale sur l’assassinat de Hariri (Photo)

Le président de la mission d’enquête de l’Onu, le commissaire de police irlandais Peter Fitzgerald, a rencontré successivement hier les députés Walid Eido et Boutros Harb, le ministre démissionnaire de la Justice, Adnane Addoum, qui avait à ses côtés Mme Rabiha Ammache-Kaddoura qui assure l’intérim du procureur général près la Cour de cassation, et l’ancien président de la République, Amine Gemayel. L’enquête examine, comme l’a demandé le Conseil de sécurité de l’Onu les « circonstances, les causes et les conséquences » de l’attentat qui a coûté la vie à Rafic Hariri. Alors que M. Eido, un ancien magistrat, s’est abstenu de tout commentaire, M. Harb devait demander l’ouverture d’une véritable enquête internationale pour faire la vérité sur cet attentat. Le président Gemayel a endossé une telle demande, inscrivant cet attentat dans le cadre d’une série d’autres qui ont été accueillis avec une totale passivité par les autorités judiciaires libanaises. Avec M. Addoum, l’inspecteur irlandais à fait le point de l’enquête libanaise. Pour leur part, les experts suisses arrivés samedi soir au Liban, pour assister la commission onusienne, ont inspecté hier le site de l’attentat. Trois experts danois sont également arrivés dimanche à Beyrouth et se joindront à l’équipe d’inspection de l’Onu. Enquête Hamadé Poursuivant son enquête dans l’affaire de l’attentat à la voiture piégée contre le député Marwan Hamadé, le 1er octobre dernier, le juge d’instruction près la Cour de justice, Sakr Sakr, a recueilli hier les dépositions de deux témoins, Nisrine Bustros, employée du journal an-Nahar, et Négib Saliba. Toutefois, deux autres témoins convoqués, Adnane Khalil et Ali Attieh, ne se sont pas présentés. Après avoir appris qu’ils se trouvaient en Syrie, le juge d’instruction a délivré deux mandats d’amener à leur encontre. Il a par ailleurs convoqué une nouvelle fois un précédent témoin, Gergi Azar. Fleyhane toujours sous morphine Sur un autre plan, on apprenait hier que l’état de santé du député Bassel Fleyhane, soigné à l’hôpital des grands brûlés de Paris, est toujours « critique, mais stationnaire ». Ces indications ont été fournies par le révérend Habib Badre, un proche de la famille, à partir de la capitale française. L’ecclésiastique a précisé que le député, qui se trouvait dans la voiture de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri au moment de l’attentat, est toujours sous morphine, en raison des « douleurs insupportables » que ses brûlures provoqueraient, s’il était conscient. Mais ses fonctions vitales fonctionnent correctement, a-t-il ajouté. M. Fleyhan a été brûlé à « plus de 95 % » des suites de l’attentat qui a coûté la vie à Rafic Hariri, plusieurs de ses gardes du corps ainsi que des passants.
Le président de la mission d’enquête de l’Onu, le commissaire de police irlandais Peter Fitzgerald, a rencontré successivement hier les députés Walid Eido et Boutros Harb, le ministre démissionnaire de la Justice, Adnane Addoum, qui avait à ses côtés Mme Rabiha Ammache-Kaddoura qui assure l’intérim du procureur général près la Cour de cassation, et l’ancien président de...